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Marc-William Attié : «Certaines entreprises se développent parce qu’elles sont recommandées»

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Marc-William Attié : «Certaines entreprises se développent parce qu’elles sont recommandées» | business-magazine.mu

BUSINESSMAG. En ces temps de crise, où les budgets communication ne cessent de diminuer, le réseautage ne serait-elle pas la solution pour développer l’entreprise à bâtir sa réputation ?

C’est une bonne solution pour pouvoir développer ses affaires de manière générale, quelle que soit la conjoncture, qu’un pays soit dynamique ou en récession. Le bouche-à-oreille est tout simplement la méthode qui fonctionne le mieux. Elle n’a pas été industrialisée, ni formalisée. Et c’est justement ce qu’a fait BNI à travers le monde : formaliser le marketing par le bouche-à-oreille, le marketing par recommandation, pour en faire un outil à la disposition de tous, quel que soit le type ou la taille de la société, le type de formation des uns et des autres. Certaines professions qui n’ont pas de notion de marketing subissent le marché et la demande. Pour pouvoir se structurer, il faut qu’elles soient recommandées. Et c’est parce qu’il y a de la recommandation qu’elles peuvent se développer. Avec le réseautage, comme ce sont des personnes qui font la promotion d’autres personnes, la notion de prix n’est pas la raison pour laquelle on va travailler avec quelqu’un. On va avoir cette notion de valeur ajoutée qui va être beaucoup plus forte.

BUSINESSMAG. Comment le concept BNI s’adapte-t-il  dans les pays francophones et anglophones ?

La culture des affaires est une culture internationale, qui n’a rien à voir avec les langues parlées. Elle fonctionne de la même façon quel que soit le pays. Chaque entrepreneur a des besoins identiques : travailler avec des personnes qu’il connaît, en qui il a confiance, et savoir que ce qu’il fait va réellement aboutir. Tout est une question de vision du monde des affaires, de l’entrepreneuriat. La culture du métier est plus forte que la culture géographique. Alors oui, le concept de BNI est universel.

BUSINESSMAG. Globalement êtes-vous satisfait du réseau au vu des résultats ?

De manière générale, le système est performant. C’est une activité dans laquelle vous voyez la réussite des gens. Souvent, les personnes ont l’impression que faire des affaires est une chose mal, qu’on écrase les uns et les autres, alors que ce n’est pas du tout cela. Ici faire des affaires, c’est fonctionner ensemble, faire jouer la solidarité. Et lorsque l’on voit que peu importe la taille de l’entreprise, le niveau d’éducation des gens et leurs métiers, qu’ils arrivent à avancer ensemble, c’est une grande satisfaction. C’est tellement puissant. On ne sait même pas jusqu’où cela va aller. C’est un maillage extraordinaire.

BUSINESSMAG. D’autres créations de groupe sont-elles à prévoir ?

Au niveau du siège international de BNI, on a décidé, afin de mieux les relancer, de stopper sur 2015-2016 les implantations internationales parce que le développement a été trop rapide. Aujourd’hui, nous sommes présents dans 70 pays. De ces 70 pays, une cinquantaine de groupes ont été créés ces dix dernières années.