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Réunion- Toyota Prius : la berline hybride quatrième génération

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Réunion- Toyota Prius : la berline hybride quatrième génération | business-magazine.mu

Commercialisée depuis peu à La Réunion, la nouvelle Toyota Prius est une voiture hybride sophistiquée, fiable et performante. En outre, la berline a un charme fou.

Commercialisée par CMM, la Toyota Prius, quatrième du nom, la voiture hybride la plus vendue au monde (3,5 millions depuis 2000, dont 39 000 exemplaires en France) est désormais disponible à La Réunion.  

On se rappelle l’émoi international qu’avait suscité Toyota en lançant en 1997 la toute première voiture hybride, le tout premier modèle associant la puissance du thermique à l’électrique. Depuis, de nombreux constructeurs accordent une attention particulière aux modèles hybrides. Alors que l’engouement des écologistes s’est déplacé vers les véhicules entièrement électriques. Mais l’hybride garde la cote puisqu’il peut présenter un compromis respectable en matière de respect de l’environnement. Avec cette quatrième mouture, Toyota lance donc une opération séduction pour défendre les atouts de sa berline.

L’attrait principal de la Prius, c’est son système moteur. Le moteur thermique de 1,81 litre et développant 98 chevaux est associé à un moteur électrique de 72 chevaux tournant à plus haut régime, un train épicycloïdal et à une batterie nickel métal hydrure plus compacte et légère, pour un total de puissance cumulée de 122 chevaux. On perd donc en puissance (ce qui reste toutefois assez anodin puisque l’on passe du 0 à 100 km/h en 10,6 secondes contre les 10,4 secondes d’avant) quand on les compare aux 136 chevaux de la Prius III. Notons aussi qu’au démarrage, la nouvelle Prius s’avère plus réactive et agile qu’avant, grâce à la capacité de la batterie à délivrer plus vite son courant. D’où un surcroît de puissance envoyée au moteur-générateur. Toutefois, le constructeur japonais a annoncé que les poids du système hybride et de la voiture ont été revus à la baisse, rendant le véhicule dans son ensemble moins massif : de 1 425 kg, on passe à 1 375 kg.

Ce qu’elle perd en puissance de traction, la Prius le rattrape du côté de la dynamique de son esthétique ; et elle ne fait pas dans la discrétion. On ne peut s’empêcher de repérer son nez plongeant, ses hanches saillantes, ses custodes teintes en noir pour un effet de pavillon flottant, ses feux arrière caractériels.

La plate-forme TNGA

Pour ce qui est du châssis, la Prius version 2016 profite de la toute nouvelle plate-forme Toyota New Global Architecture (TNGA). Il s’agit d’un ensemble de composants et d’une philosophie de conception et de production qui doit permettre de concevoir plus vite et de façon plus économique, et de produire en réduisant le montant des investissements dans l’optique de véhicules plus compacts et plus économiques tout en étant plus performants. Dans le sillage de la Prius, c’est la moitié de la production de Toyota qui sera couverte d’ici à 2020.

Dans l’habitacle, première amélioration notable : l’insonorisation qui permet au conducteur de moins entendre les explosions du mélange air essence. La position de conduite a un peu baissé, et le conducteur se retrouve derrière un petit volant vertical et un pare-brise qui plonge nettement plus bas. La technologie a elle aussi été soignée. On notera des équipements conséquents : la caméra de recul avec écran tactile de 7 pouces, le chargeur à induction, l’affichage tête haute, l’avertisseur de présence dans l’angle mort, la détection de circulation à l’arrière, la détection de piéton, le maintien en ligne et la détection de fatigue, la lecture automatique des panneaux et le régulateur de vitesse adaptatif.

Le bilan environnemental de Toyota sur sa nouvelle Prius est remarquable : 3 litres et 70 g en cycle mixte avec les jantes 15’ (3,3 l et 76 g en 17″) contre 3,8 l et 89 g pour la version précédente de la Prius. Quant à la consommation de carburant et des rejets de Co2, ils sont en baisse de presque 20 %.