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FLYn’Dive Concrétiser le rêve d’Icare

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FLYn’Dive Concrétiser le rêve d’Icare | business-magazine.mu

À vos maillots de bain, qui tiennent bien au corps s’il vous plaît ! Ceux qui ont toujours voulu réaliser le rêve mythique d’Icare, en toute sécurité, ou se prendre pour Tony Stark dans Iron Man, sont invités à voler sur un ‘flyboard’, sans ailes. 

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La société FLYn’Dive propose une activité de flyboarding en mer. Ce nouveau sport, qui est apparu depuis peu à Maurice, séduit de plus en plus les comités d’entreprises qui le proposent en guise de cadeau corporate ou comme nouvelle activité de team building.

Les amateurs de films d’action bollywoodiens ont d’ailleurs découvert l’activité dans un film à grand succès à la James Bond. Le héros Hrithik Roshan sort de l’eau juché sur un flyboard et sème le speedboat des poursuivants en plongeant comme un dauphin… Or, en réalité, loin des projecteurs, dans les eaux calmes et turquoise du lagon, le flyboarding se limite surtout à «voler comme Iron Man». Tout se joue à la sensation plutôt qu’à la vitesse. «Tout est contrôlé par un moniteur qui reste à proximité du flyboarder qui veut se lancer seul», explique la pétillante Chief Executive Officer de FLYn’Dive, Mirella Zephir.

Démarrée comme projet pilote en octobre 2016, l’activité a séduit les représentants de la Tourism Authority. Ces derniers, qui ont eu l’occasion de la tester pour en mesurer la sécurité et la maniabilité, ont délivré le permis d’exploitation. «Ils étaient surpris de la stabilité de la planche. Il y a même une employée qui l’a essayée ; il n’y a pas que les hommes qui peuvent en faire», explique-t-elle. L’activité se déroule dans une zone dédiée à ce sport à 15 minutes de la côte de Grand-Baie. Le départ se fait au Sunset Boulevard par une navette fournie par la compagnie FLYn’Dive. «Une serviette, de l’écran solaire et un maillot de bain qui tient bien au corps, c’est tout ce dont on a besoin», sourit Mirella Zephir. Des rafraîchissements non alcoolisés sont proposés sur la navette aux participants et à leurs accompagnants.

Spectaculaire et novateur, tenter le flyboarding seul demande du courage et la volonté de se dépasser. Pour les spectateurs qui suivent l’activité depuis la navette avec le moniteur, le «Wow effect» est aussi assuré que pour celui qui tente l’essai. Omi Adjodah, Branch Manager de FLYn’Dive, explique que la compagnie dispose pour l’heure de trois flyboards. Les moniteurs ont tous reçu une formation assurée par un moniteur agréé.


En toute sécurité

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Omi Adjodah confie que ce n’est pas nécessaire d’aller très haut pour ressentir la sensation de voler dans l’air. Les flyboarders sont munis d’un gilet de sauvetage. Et, en période hivernale, une combinaison sera fournie. Le Branch Manager, qui est aussi moniteur de plongée, explique que «l’activité est totalement accessible aux personnes qui ne savent pas nager». Raison supplémentaire qui attire les touristes asiatiques qui ne pratiquent pas la natation. En plus du gilet obligatoire, il rappelle que le flyboard lui-même est équipé d’un dispositif qui lui permet de flotter.

Le fonctionnement du flyboard est simple. Une planche est connectée à un tuyau style lance à incendie. Le tuyau est relié à une turbine qui envoie de l’eau sous haute pression. Des propulseurs hydrojets ou buses placés sous la planche permettent à celle-ci de s’élever au-dessus de l’eau. Le moniteur contrôle l’arrivée de la pression et peut intervenir à tout moment.

FLYn’Dive propose des tarifs corporate aux comités d’entreprise. Pour les particuliers mauriciens, assurances comprises, deux tarifs sont pratiqués. Pour un vol solo de 30 minutes, après une séance de briefing préalable de 15 minutes avec le moniteur, le tarif est de Rs 4 250. Pour un vol accompagné d’un moniteur, pendant 15 minutes, le tarif est de Rs 1 500. Omi Adjoda indique que le doyen des clients ayant testé le flyboard avait plus de 70 ans. Les enfants sont admis à partir de huit ans. Le poids maximal supporté par la planche se situe à 150 kg. Le Branch Manager prévient toutefois que le vol seul nécessite un minimum de condition physique. Garder l’équilibre et se mouvoir nécessitent un peu d’effort même s’il explique que «c’est aussi facile que de faire de la bicyclette après deux à trois essais.» Selon lui, la durée de l’activité est suffisante pour donner aux clients l’entière satisfaction d’avoir pu «voler» dans les airs, en toute quiétude.