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Agro-industrie – Sucres spéciaux : production de 180 000 tonnes attendue en 2022

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Agro-industrie - Sucres spéciaux : production de 180 000 tonnes attendue en 2022 | business-magazine.mu

En outre, le pays exporte un peu moins de 20 % de sa production au Moyen-Orient, dans le SudEst asiatique, en ExtrêmeOrient, en Europe de l’Est et en Amérique du Nord. D’ici à à 2022, la production passera à 180 000 tonnes, prévoit le Syndicat des sucres.

Avec la fin du Protocole sucre, Maurice s’est engagé dans un processus de diversification de sa production sucrière en misant sur les sucres spéciaux. Le pic a été atteint en 2012 lorsque 120 000 tonnes de sucres spéciaux ont été exportées vers une cinquantaine de pays. Alors qu’auparavant, la production tournait en moyenne autour de 60 000 tonnes.

«Le Syndicat des sucres demeure aussi l’un des leaders du marché dans la plupart de ces pays et, en capitalisant sur cette force, un nouvel objectif a été établi pour atteindre les 180 000 tonnes jusqu’en 2022. Étant toujours à la recherche de nouvelles opportunités, il s’est par ailleurs embarqué, depuis 2008, dans la commercialisation du sucre avec le label de commerce équitable et a réussi à vendre régulièrement la totalité de la production locale – alors qu’en moyenne seulement 50 % de la production mondiale disponible est vendue –, permettant ainsi aux coopératives certifiées d’obtenir la quasi-totalité de la prime de US$ 60 par tonne reçue sur ce sucre», fait ressortir Hemant Sonoo, président du Syndicat des sucres. Selon lui, le marché sucrier mondial reste extrêmement compétitif. Ce qui a pour conséquence que «les prix deviennent souvent distordus. Maurice n’a pas d’autre choix que de compter sur sa force dans la production de sucres spéciaux et les fournir à des segments de niche du marché mondial, ce qui peut lui assurer des niveaux de prix soutenus. Après avoir diversifié ses marchés à quelque 50 destinations, les ventes sur les nouveaux marchés sont appelées à être consolidées, alors que le Syndicat tente de conserver sa part sur le marché traditionnel de l’UE, de plus en plus mis au défi par de nouveaux fournisseurs des pays d’Amérique centrale et latine ayant obtenu un accès préférentiel en vertu de récents accords de libre-échange signés avec la Commission européenne».