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Arnaud Dalais: «Alteo comptera une troisième usine en Afrique d’ici à deux ans»

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Arnaud Dalais: «Alteo comptera une troisième usine en Afrique d’ici à deux ans» | business-magazine.mu

Quatre ans après l’amalgamation DRBC/Fuel, qui a donné naissance au groupe Alteo, celui-ci commence à récolter les bénéfices de cette fusion. Présent en Tanzanie et au Kenya, le groupe compte poursuivre son expansion régionale.

Pour l’année financière se terminant le 30 juin 2016, Alteo a vu son chiffre d’affaires croître de 17 % (de Rs 6,7 milliards à Rs 7,9 milliards), grâce notamment à la consolidation – depuis août 2015 – des chiffres de la subsidiaire au Kenya, Transmara Sugar Company Ltd (TSCL). Le groupe enregistre également une hausse de 15 % de son excédent brut d’exploitation. Par contre, ses profits après impôt reculent de 6 %, ce qui s’explique surtout par des charges financières plus élevées liées à l’acquisition de 51% de parts de TSCL ainsi qu’à la baisse de profits du Property cluster d’Alteo.

En Tanzanie, le groupe a réalisé une très bonne récolte et s’attend à une meilleure production dans les mois à venir. L’usine tanzanienne TPC a désormais une capacité de production de 110 000 tonnes par an. Au Kenya, Alteo a doublé sa capacité de production. Cette bonne performance régionale lui permet de considérer sereinement d’autres projets en Afrique.

330 000 tonnes de sucre au total cette année

Durant les prochains mois, les choses devraient se préciser, confirme Arnaud Dalais, président du conseil d’administration d’Alteo. «Cela fait quatre ans que l’amalgamation a été complétée, cette année nous commençons à récolter les bénéfices de la consolidation. Nous sommes satisfaits. Nous comptons poursuivre notre développement en Afrique. D’ici à deux ans, nous aurons une troisième usine en Afrique. L’objectif émis il y a quatre ans lors de la fusion DRBC/Fuel était d’atteindre une production sucrière de 500 000 tonnes. Nous n’en sommes pas loin», soutient-il. En effet, le groupe produira cette année 330 000 tonnes de sucre au total dans ses usines à Maurice et en Afrique (Maurice : 140 000 tonnes, Kenya : 90 000 tonnes et Tanzanie : 100 000 tonnes). Avec au moins une nouvelle sucrerie en Afrique, il devrait atteindre son objectif à moyen terme.

L’avancée d’Alteo en terre africaine tient du fait que le développement économique sur le continent engendre une hausse dans la demande de sucre industriel (sucre blanc). C’est donc un marché à prendre pour Alteo, commente son CEO Patrick d’Arifat. Il explique que le groupe souhaite consolider davantage sa présence dans la région et exporter son savoir-faire dans l’industrie cannière en Afrique : «Nos investissements en Tanzanie et au Kenya nous montrent que nous pouvons apporter une grande valeur ajoutée. À Maurice, nous continuons à renforcer la performance de nos opérations que ce soit dans la culture de canne, la production sucrière et énergétique et sommes très confiants pour l’avenir».