Ciel table sur une capitalisation boursière de Rs 8 milliards

Ciel franchit un nouveau palier dans son processus de restructuration. Son entrée, le 4 février, sur le marché officiel, sera une autre étape majeure pour le groupe, avec l’ouverture du capital au « Partant d’un conglomérat familial, Ciel s’ouvre maintenant pour attirer des investisseurs tant locaux qu’étrangers. Cette entrée en bourse nous donnera une puissance de feu qui nous permettra de propulser le groupe vers de nouveaux sommets », déclare Jérôme de Chasteauneuf, directeur exécutif. Ciel Ltd devrait atteindre une capitalisation de Rs 8 milliards.

Suivant la fusion entre son cluster Ciel Investment et Deep River Investment (la holding du groupe) pour créer la nouvelle entité Ciel Ltd, le groupe poursuit sa restructuration avec la création de cinq Business segments : Agro-Industry & Property, Textile, Hotel & Resorts, Financial Services et Healthcare. Pour traduire ses nouvelles ambitions locales et régionales, il opère un rebranding de sa Corporate Identity.

C’est un tournant décisif de son histoire qu’aborde depuis ces derniers mois le groupe Ciel. Il renforce ses assises pour mieux s’imposer comme un conglomérat solide dans le paysage économique local et régional. Sous sa nouvelle structure, Ciel Ltd brasse des actifs de Rs 17,9 milliards. Arnaud Dalais, Chairman, a donné des indications, samedi dernier, lors d’une grande soirée sur l’orientation future du groupe. « Nous allons explorer de nouveaux horizons. De nouvelles opportunités nous attendent, bien au-delà de nos rives », a-t-il déclaré.

Développements majeurs

Des développements majeurs sont programmés pour les cinq prochaines années, notamment en Asie et en Afrique subsaharienne. L’Asie est ciblée surtout pour l’expansion des opérations dans le domaine textile. Le groupe compte développer pas moins de quatre usines en Chine et dans la sous-région sur les cinq ans à venir. Dans le domaine des services financiers, des développements sont également à l’agenda pour Ciel Finance, notamment à l’échelle de l’océan Indien et du Sud-Est de l’Afrique. Dans le domaine de l’agro-industrie et des biens fonciers, des perspectives intéressantes existent en Afrique. Alteo pourrait renforcer son partenariat avec Tereos pour explorer ces opportunités, se basant sur son succès en Tanzanie avec TPC qui produit déjà 90 000 tonnes de sucre. Les terres de Ferney représentent également une base de développement importante que le groupe compte à coup sûr exploiter dans lesprochaines années.