GML Fondation Joseph Lagesse: Les jeunes de Chemin Rail initiés à l’agriculture et l’apiculture

La GML Fondation Joseph Lagesse a lancé récemment le Dombeya Agricultural Youth Club à Chemin Rail, Rivière-du-Rempart. Ce projet a pour objectif d’initier les jeunes de ce quartier à l’agriculture mais aussi à l’apiculture afin de les encourager à s’engager dans la voie de l’entrepreneuriat. 

Parmi les activités inscrites au programme du Dombeya Agricultural Youth Club figurent la mise en place d’un potager communautaire ainsi que la gestion de sept ruches, dans le cadre du projet Happy Bees. Ces projets bénéficient de la collaboration du Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI), du service d’entomologie du ministère de l’Agro-industrie et de la société Laribee, productrice et exportatrice de miel.

Actuellement, les membres du club suivent des cours assurés, les jeudis après-midi, par Alain Raffa, un enseignant à la retraite passionné d’agriculture et d’apiculture. Les jeunes ont ainsi été initiés aux fondamentaux de l’agriculture, soit le sol, la plante et leur gestion afin de minimiser les risques de pollution dans le processus de production. Pour mener à bien le projet Happy Bees, les apiculteurs en herbe suivent, en parallèle, des cours théoriques et pratiques sur le fonctionnement d’une ruche. La première récolte de miel est prévue pour la fin de l’année.

«Lors de sorties pédagogiques l’année dernière, nous avons visité les ruches de l’organisation non gouvernementale Chrysalide. Les enfants ont été très enthousiastes et nous avons voulu intégrer cette activité à notre programme de développement communautaire et environnemental, d’autant plus que la demande en miel est en plein essor», relate Nicholas Florine, travailleur social à la GML Fondation Joseph Lagesse. Et d’ajouter qu’«un potager a aussi été créé sur un lopin de terre de la localité».

Il est à noter que le Dombeya Agricultural Youth Club est composé d’une dizaine de jeunes, dont une présidente, un trésorier et un secrétaire. Leurs responsabilités quotidiennes consistent en un suivi des ruches alors que durant les vacances scolaires, le potager communautaire a vu le jour. Pour commencer, le terrain a été désherbé manuellement, les herbicides ayant un impact conséquent sur le sol et les nappes phréatiques. Le sol a ensuite été préparé avant de mettre en terre les semences.