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L’Afrique subsaharienne bénéficie de $15,3 Md de la Banque mondiale

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L’Afrique subsaharienne bénéficie de $15

De juillet 2013 à juin 2014, le montant des engagements de la Banque mondiale en faveur du développement de l’Afrique subsaharienne a atteint un niveau record.

Au moment où l’Afrique accomplit d’importants progrès, la Banque mondiale intensifie ses efforts d’innovation pour aider ses clients à atteindre leurs objectifs de développement. « Nous saluons l’amélioration des politiques pu-bliques et la gestion budgétaire prudente adoptée par de nombreux gouvernements. Nous continuerons d’accorderdes financements sous forme de prêts et de dons, de fournir une assistance technique et d’exploiter notre exceptionnelle capacité de mobilisation pour aider à lever des ressources auprès des autres partenaires de développement », explique Makhtar Diop, vice-président pour la région Afrique à la Banque mondiale.

Les nouveaux prêts de la Banque mondiale se montent à $10,6 milliards et ont financé 160 projets. Les engagements comprennent un montant record – $10,2 milliards – de dons et de crédits sans intérêts de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres.

Par ailleurs, durant l’exercice, les activités de l’International Finance Corporation (IFC), dans le secteur privé africain ont visé essentiellement à combler le déficit d’infrastructure et à promouvoir dans l’économie un secteur véritablement productif, ainsi que des approches entrepreneuriales profitant à tous afin de favoriser la croissance et la création d’emplois. Les investissements de l’IFC sur le continent ont dépassé $4,2 milliards, dont quelque 3 milliards en faveur de pays admis à bénéficier de l’aide de l’IDA et près de $800 millions au profit d’États fragiles et touchés par un conflit.

Au cours du même exercice, l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) a émis des garanties à hauteur de $515 millions à l’appui de projets dans les secteurs du pétrole, du gaz, de l’électricité, des services et des télécommunications. L’agence, en outre, s’est associée à l’organisme américain Overseas Private Investment Corporation pour mettre en place un mécanisme de garantie contre les risques politiques doté de $350 millions. L’objectif est de soutenir des projets d’investissement dans les activités agroalimentaires durables de 13 pays environ d’Afrique subsaharienne.

Le Groupe de la Banque mondiale s’est attaqué aux problèmes de développement en privilégiant la coopération et en concentrant son action sur des projets régionaux dans des domaines tels que les énergies durables, l’irrigation, la gestion de l’eau et la sécurité alimentaire. La Banque a aussi axé ses efforts sur les programmes de formation des jeunes, les activités de prévention du paludisme et d’autres maladies tropicales, et la protection sociale au profit des familles dans l’ensemble de la région.

Ressources inexploitées

L’Afrique subsaharienne est dotée de vastes ressources hydrauliques susceptibles de produire de l’électricité, mais n’exploite que 10 % de ce potentiel. Un des grands objectifs de la Banque en Afrique est d’améliorer l’accès des populations à un approvisionnement en énergie abordable, fiable et durable. Plusieurs projets mis en œuvre durant l’exercice écoulé visaient à exploiter le potentiel hydroélectrique et de nouvelles formes d’électricité durable afin d’accroître la production d’énergie au profit de millions d’Africains.

La Banque soutient les efforts consentis par les pays pour accroître leur productivité agricole en améliorant l’accès des agriculteurs aux marchés et en réduisant les risques et les facteurs de vulnérabilité ainsi que pour créer des emplois en zone rurale et promouvoir une agriculture plus respectueuse de l’environnement.

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