Mauritius Freeport Development Company: restructuration et diversification au menu

La Mauritius Freeport Development Company (MFD), qui opère dans le port franc comme centre de distribution et de logistique industrielle pour les marchés local, régional et international, se restructure afin de mieux diversifier ses activités.

Cette restructuration permettra de créer une nouvelle holding (MFD Group Ltd - MFDGL) qui aura au départ uniquement la MFD comme subsidiaire. Par la suite, d’autres compagnies seront enregistrées sous la coupole de MFDGL, en ligne avec la stratégie de diversification du groupe. « Nous allons nous diversifier dans d’autres activités ayant trait au domaine de la logistique et de la supply chain, mais je ne peux en dire plus pour le moment », fait ressortir Dominique de Froberville, directeur général de la MFD. « De son côté, la compagnie MFD continuera d’opérer selon le Master Agreement que nous avons avec le gouvernement. L’activité port franc se poursuivra dans le futur, mais avec d’autres compagnies qui seront créées. Cela nous permettra d’agrandir notre champ d’activités tout en restantdans le domaine de la logistiqueet de la supply chain », ajoute-t-il.

La restructuration de la MFD se fera au moyen d’un Scheme of Arrangement tel que stipulé sous les articles 261 à 264 de la Companies Act 2001. La MFD fera une demande auprès de la Cour suprême pour convenir d’une assemblée spéciale en vue de solliciter l’aval des actionnaires. Selon le Scheme of Arrangement, des actions de MFDGL seront émises à l’intention des actionnaires de la MFD. Les actions de MFDGL seront ainsi admises sur le marché boursier secondaire, suivant l ’aval de la Stock Exchange of Mauritius.

Par ailleurs, la MFD procède actuellement à une réduction de son stated capital car bien que la compagnie ait été profitable sur les cinq dernières années, elle n’est pas encore en mesure de payer des dividendes à ses actionnaires. « Nous devons toujours repayer nos dettes étant donné que nous avions dû consentir à des investissements massifs, de plus d’un milliard de roupies. C’est le souhait du conseil d’administration de pouvoir payer des dividendes aux actionnaires dans le futur, d’où la décision de réduire le capital », souligne Dominique de Froberville.