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Mauritius Glass Gallery cible La Réunion et les Seychelles

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Mauritius Glass Gallery cible La Réunion et les Seychelles | business-magazine.mu

Spécialisée dans le recyclage du verre, Mauritius Glass Gallery a été fondée il y a une vingtaine d’années à la suite d’un partenariat entre Phoenix Camp Minerals et Mauritius Breweries, deux sociétés qui ont désormais fusionné au sein de PBL.

Cette initiative était principalement artisanale, mais au fil des années, elle a pris de l’ampleur compte tenu du volume croissant de verre recyclé. Au total, 6 tonnes de bouteilles en verre en provenance de PBL sont recyclées chaque mois. Cette matière est ensuite retravaillée pour la production d’objets artisanaux : couverts, verrerie, bougeoirs, vitraux, etc.

Globalement, Mauritius Glass Gallery brasse un chiffre d’affaires annuel de Rs 11 millions à 12 millions. Ses produits sont essentiellement écoulés sur le marché local où elle compte parmi ses clients des touristes et des entreprises.

Pour consolider ses opérations, l’entreprise envisage d’exporter ses produits en verre recyclé aux Seychelles et à La Réunion à partir de l’année prochaine. En 2014, Mauritius Glass Gallery a déjà effectué un essai sur le marché réunionnais.

Le principal obstacle au développement d’un marché à l’exportation est le coût. «L’inconvénient est que nos produits sont lourds et fragiles. Exporter peut se révéler très coûteux. Les frais peuvent revenir à trois fois plus cher que le prix du produit», fait ressortir Annette Treebhoobun, General Manager de Mauritius Glass Gallery. De par leur proximité, La Réunion et les Seychelles représentent un avantage en termes de coût de transport. «Nous envisageons d’être présents aux Seychelles à travers les hôtels. Exporter est aussi une question de marketing et de rentabilité. La vision est d’essayer petit, d’analyser et de prendre une décision», soutient Annette Treebhoobun. Le marché mauricien demeure cependant la priorité de la Mauritius Glass Gallery.

De l’avis d’Annette Treebhoobun, il y a encore du chemin à parcourir avant que le recyclage de verre artisanal ne devienne une activité rentable. Il est estimé qu’environ 10 000 tonnes de déchets de verre, qui pourraient être recyclés, sont disposés dans les décharges chaque année. «Nous avons mis à la disposition du public des poubelles où les gens peuvent venir disposer des bouteilles en verre, mais notre capacité est trop limitée. Il y a beaucoup de conscientisation à faire autour de l’économie verte et le ‘Made in Moris’ dans le pays», ajoute Annette Treebhoobun.