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Mauvilac Industries 15 % du chiffre d’affaires à l’exportation

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Mauvilac Industries 15 % du chiffre d’affaires à l’exportation | business-magazine.mu

Ce désir d’exporter ses produits hors de Maurice a poussé l’équipe de Mauvilac Industries à développer une nouvelle gamme de peintures qui a pour nom Ora. «La vocation de cette marque est d’aller audelà du marché mauricien pour conquérir les marchés d’exportation», souligne Laurent Roussel, CEO de Mauvilac Industries.

Le choix ne s’est pas porté sur Mauvilac comme marque de référence pour toucher les marchés étrangers car l’entreprise a un concurrent qui s’appelle Mauvilac qui est installé à l’île de la Réunion. «Cette marque est protégée dans un certain nombre de pays de l’océan Indien. Nous sommes donc confrontés à la protection de la marque Mauvilac. C’est pour cela que nous avons créé la marque Ora» dit-il.

Mauvilac Industries espère, à travers Ora, faire une percée sur le marché réunionnais, d’où les démarches pour exporter Ora à l’île de la Réunion. «Nous comptons toucher différents réseaux de distribution du marché réunionnais», précise Laurent Roussel. Autre marché dans le viseur de Mauvilac Industries : le Kenya. D’ailleurs, son CEO y était il y a quelques mois pour une mission. Celui-ci espère également toucher d’autres pays africains mais aussi la Grande île. Uniquement à Tana, constate-t-il, la consommation de la peinture est de 30 %.

Avec une présence sur ces marchés, Mauvilac Industries espère augmenter la contribution de l’exportation dans son chiffre d’affaires. Il faut dire que l’entreprise exporte aujourd’hui ses peintures aux Seychelles et aux Comores, ce qui ne représente que 4 % de son chiffre d’affaires. La vision du CEO est que ce chiffre passe à 15 % dans les trois prochaines années. Il espère même aller au-delà de cet objectif de 15 %.

Néanmoins, les démarches d’exportation sont très longues. Faisant allusion aux pays africains, Laurent Roussel précise que ce sont des marchés compliqués. «Ces marchés sont compliqués dans le sens où nous avons besoin d’un certain nombre de certificats relatifs au respect des normes propres à ces pays» soutient-il. En d’autres mots, ces marchés sont très protégés.