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Repli du déficit commercial – Les regards se tournent vers les énergies renouvelables

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Repli du déficit commercial - Les regards se tournent vers les énergies renouvelables | business-magazine.mu

Cette situation inquiète certains analystes au moment où le déficit de la balance commerciale est estimé à Rs 7 milliards pour le mois de juin, comme le rapporte Statistics Mauritius. «Il nous faut très certainement sur le long terme renforcer notre offre manufacturière et exportatrice afin que le secteur puisse contribuer même 0,6 à 0,8 point du pourcentage de la croissance économique. Cela est faisable si on élabore une stratégie industrielle ciblée et axée sur l’innovation et la valeur ajoutée», souligne Barlen Pillay, secrétaire général de la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Les exportations totales sont évaluées à Rs 6 milliards alors que le pays a importé pour une valeur de Rs 14 milliards en juin dernier. Sur le plan trimestriel (avril à juin 2019), le déficit commercial s’explique, entre autres, par l’achat d’équipements et de machines, à plus de Rs 11 milliards. Les produits pétroliers pèsent également dans le volume des importations de Maurice ainsi que les produits alimentaires et ménagers.

En juin 2019, les importations totales ont diminué de 22,7 % comparé au mois précédent et de 10,3 % par rapport à juin 2018. Maurice a principalement importé de la Chine (16,0 %), de l’Inde (14,6 %) et de l’Afrique du Sud (8,8 %). Pour Barlen Pillay, l’énergie renouvelable peut contribuer à réduire grandement les importations. «Nous importons sur le dernier trimestre seulement un peu plus de Rs 8 milliards de produits pétroliers. Nous avons la possibilité de réduire cette note à l’importation en investissant dans les énergies renouvelables comme le solaire et l’éolien. Nous pouvons aussi réduire nos importations de produits alimentaires en favorisant une stratégie d’‘import substitution’ pour ce qui est de certains de nos produits agroalimentaires. Mettre l’accent sur le ‘Made in Mauritius’ – la production locale – doit être dans l’ADN de tout un chacun. C’est un brand equity et un réflexe qu’il faut réussir à développer pour la consommation de biens et services locaux afin de réduire nos importations», fait-il ressortir