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Une banque digitale montre son intérêt pour Maurice

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Une banque digitale montre son intérêt pour Maurice | business-magazine.mu

Maurice dispose d’atouts majeurs pour devenir un hub de la FinTech en Afrique. Une bonne réputation à l’échelle internationale, des talents et les politiques réglementaires à travers la Regulatory Sandbox Licence (RSL) figurent parmi les points saillants de la force de frappe du pays, souligne Michal Szymanski, CEO de Mauritius Africa FinTech Hub (MAFH), pour devenir un des leaders dans l’émergence de cette nouvelle filière d’activité. Mais il faudra que nous chan- gions la façon dont les choses sont faites à Maurice et brisions le statu quo.

Attirée par le climat des affaires favorable, une banque digitale asiatique bien établie a manifesté son intérêt de délocaliser prochainement ses activités à Maurice. Une nouvelle qui réjouit le Mauritius Africa FinTech Hub (MAFH) qui entend d’ici à la fin de sa première année d’existence – en décembre – avoir une cen- taine de membres. Actuellement, le facilitateur en compte une vingtaine, principalement des entrepreneurs du secteur local de la FinTech, mais également un opérateur d’Australie et un autre d’Afrique du Sud. Le MAFH s’est engagé à maintenir un écosystème FinTech panafricain qui offrira ultimement des solutions de pointe aux défis rencontrés en Afrique et dans le monde.

Michal Szymanski note cependant qu’il y a un écart entre la réalité de ce que nous sommes en train de vendre et la réalité mauricienne en matière de FinTech. Que ce soit dans le domaine bancaire ou auprès des prestataires de services, l’offre de solutions de technologies financières est timide. «Je comprends le besoin des entreprises d’être prudentes, mais nous devons trouver le bon équilibre entre la prudence et la prise de risques». Les solutions FinTech vont apporter plus de transparence, un accès plus facile à l’information, notamment, rappelle Michal Szymanski. Encore faut-il que les fournisseurs de services et de solutions, et les entreprises changent leur façon de faire les affaires, s’engagent dans des partenariats et, pourquoi pas, avec de petites structures qui peuvent être plus agiles et s’ajuster plus facilement au dynamisme dans les ruptures technologiques.

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