La COI et l’UTM signent un Accord-cadre

Favoriser la synergie entre les projets de deux organisations et ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement économique de l’Indianocéanie à travers des initiatives innovantes et collaboratives. Tel est l’objectif derrière l’Accord-cadre signé entre la Commission de l’océan Indien (COI) et The University of Technology. Ce partenariat s’inscrit dans l’initiative de promotion de la recherche et de l’éducation de la COI. La COI et l’UTM conviennent ainsi de collaborer dans les domaines de la santé, des énergies renouvelables, de l’entrepreneuriat, du tourisme ou encore de la culture. Ainsi, la COI pourra, d’une part, accueillir des stagiaires de l’UTM et impliquer l’UTM dans les activités de ses projets de coopération. D’autre part, l’UTM pourra mettre à disposition son expertise scientifique et technique dans les domaines d’intérêt commun.

L’ambition au niveau de la COI, c’est également de poursuivre sa dynamique de collaboration avec les universités et centres d’enseignement supérieur de l’Indianocéanie, permettant ainsi de créer un réseau régional pour la recherche et la formation universitaire, technique et professionnelle. D’ailleurs, la COI dispose déjà d’accords-cadres avec l’Université de La Réunion depuis 2021, l’Université des Seychelles depuis 2022 et l’IRD.

Le Pr. Vêlayoudom Marimoutou, Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien, indique que ces actions s’inscrivent dans une démarche de renforcement des relations qui, à terme, permettra l’établissement d’un réseau régional des universités et des institutions de formation. Il précise que leur volonté est de se positionner comme un des acteurs de l’architecture de la recherche au niveau régional et leur aspiration, c’est d’élaborer une nouvelle stratégie recherche et innovation inédite dans la zone océan Indien.

Pour le Raj Makoond, président de l’Université de technologie de Maurice, la signature de cet Accord-cadre marque le commencement de nouvelles opérations, notamment dans le domaine de la transition énergétique qui bénéficiera ainsi d’un appui technologique plus fort.