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Les deux pièges

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Les deux pièges | business-magazine.mu

Dans l’entreprise comme dans la vie, il y a deux sortes de pièges à éviter : la paresse mentale qui fait vivre chacun sur soi, sans prendre de risque, et le formalisme qui ferme les portes à l’empathie, cette forme d’écoute réceptive profondément humanisante, source de compréhension et de relation.

Ces deux pièges sont comme des déficits et même des handicaps, pour une vie épanouie.  Ils sont affligeants, comme une maladie débilitante ! Il est nécessaire de discerner leurs traces dans nos esprits. Le premier symptôme de la paresse mentale est la résignation et la passivité. Il y a tant de collaborateurs en entreprise, tant de personnes dans nos familles, nos mouvements sociaux, nos groupes qui travaillent ou qui s’engagent mais sans enthousiasme, avec plein de dépits, de frustrations, de négativité. 

« Je vais au boulot tous les jours ; mais mieux vaut ne pas se mêler de quoique ce soit. Je ne veux pas être dérangé. Je fais mon job, je fais ma part, mais ne me demandez rien de plus, je n’ai pas besoin de partager plus. Le moins je vois de monde, le mieux je me porte. Je préfère travailler tranquillement dans mon petit coin.  Chacun chez soi, tranquilles dans la vie.  Il faut éviter de prendre des risques, de se faire entendre... »  C’est le piège de la paresse mentale. 

Ce comportement transforme les collaborateurs en personnes « bouge fixe », « low profile », mais dans le mauvais sens du terme. Ils ne proposent plus rien, et ne font plus rien de gratuit et de généreux. Ce sont des personnes « naphtalines », enfermées dans le ressentiment qui ne rayonnent pas. Des personnes donneuses de leçons sur tout ce qu’ils regardent à distance et pour lesquelles ils sont persuadés de pouvoir faire mieux, si seulement on les appréciait à leur juste valeur...

À lire la suite dans l'édition papier de Business Magazine

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