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Investissment : Les placements sur les marchés internationaux prisés

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En 2007, le taux d’épargne oscillait autour de 10 %. C’était une période bénie pour les épargnants. Avec l’éclatement de la crise et la politique de détente monétaire qui s’en est suivie, l’épargne a piqué du nez. Aujourd’hui, le taux est à son niveau le plus bas, soit à 1,8 %. Cette conjoncture a poussé les Mauriciens à se tourner davantage vers le marché boursier et les fonds d’investissement. Certes, cette culture d’investissement n’est pas encore aussi forte que dans les pays occidentaux, mais force est de constater qu’il y a une évolution dans le bon sens.

Bien entendu, le fait d’investir comporte des risques. L’erreur à ne pas commettre, c’est de se fier à son instinct et d’approcher soi-même un courtier pour investir en Bourse. Ainsi, avant d’effectuer un placement, il est primordial de se faire conseiller par des experts. Le gestionnaire de portefeuille est un professionnel aguerri qui, en fonction de l’horizon d’investissement du client et de son appétit du risque, lui prodiguera des conseils sur les meilleures options, qu’il s’agisse d’investir dans un fonds domestique ou international. Autant dire qu’en dépit de la volatilité du marché, les gestionnaires de fonds ont eu du flair. Prenons le cas du National Investment Trust (NIT). Sur ces cinq dernières années, son fonds local – le NIT Local Equity Fund –, a généré un rendement de 19,2 %. Alors que le NIT Global Opportunities Fund – fonds qui investit sur le marché international, notamment les sociétés à fort potentiel de croissance –, a eu un retour de 38,5 % sur la même période.

Comme le souligne le Chief Executive Officer (CEO) du NIT, Gaëtan Wong To Wing, en matière d’investissement, la règle d’or est de contempler le long terme.

donc de paniquer si la performance d’un fonds est en dessous des attentes sur le court terme. Il faut s’armer d’une bonne dose de patience sachant qu’en investissement, tout est une question d’achat et de vente. Et que les cours fluctuent en conséquence. Mais, sur le long terme, une chose est sûre : si l’on investit dans des sociétés à forte croissance, invariablement, leur valeur sur les marchés des capitaux va grimper.

Au NIT, c’est cette connaissance profonde des dynamiques des marchés qui a permis d’enchaîner les bonnes performances. «J’ai développé une solide expertise dans le stock-picking ces trois dernières décennies, ayant notamment travaillé en Grande-Bretagne. C’est ce qui détermine notre approche», souligne Gaëtan Wong To Wing. Opérant en architecture ouverte, le NIT investit surtout dans des secteurs porteurs

comme la génétique, la biotechnologie, l’intelligence artificielle et les dernières technologies, à l’instar des voitures sans conducteur. 

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UNE PANOPLIE DE FONDS LOCAUX ET INTERNATIONAUX

À Swan Wealth Managers, là encore, la stratégie d’investissement repose sur une connaissance profonde de la situation sur les marchés local et international. Sur une période de dix ans, le Swan Global Fund a enregistré en moyenne une croissance annuelle de 10 à 12 %. Ce fonds effectue surtout des placements dans les actions et, dans une moindre mesure, dans les obligations.

«C’est un fonds que nous avons lancé après la crise financière. Nous observons avec attention les marchés. Nous achetons les actions à bon marché. Tout n’est qu’une question de timing ; c’est pourquoi nous avons pu avoir des rendements attrayants. Au total, nous avons accès à plus de 2 000 fonds internationaux», indique Alvin Jeeawock, Manager - Investments à Swan Wealth Managers.

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Afin de mettre à la disposition des Mauriciens des solutions à fort rendement, Swan Wealth Managers introduira fin octobre un fonds permettant d’investir sur les marchés émergents, soit le Swan Emerging Markets Fund. Les marchés émergents seront définitivement la locomotive de la croissance de l’économie mondiale dans les décennies à venir, fait remarquer Alvin Jeeawock. Citant un rapport de McKinsey, il souligne que la force de l’industrialisation dans les marchés émergents est 1 000 fois supérieure à celle de la révolution industrielle en Europe et aux États-Unis. 

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Dans une démarche de démocratisation de l’accès à l’investissement, le Swan Emerging Markets Fund sera rendu accessible aussi bien aux particuliers qu’aux investisseurs institutionnels. Pour y souscrire, il faut un investissement minimum de Rs 25 000. Swan Wealth Managers lancera également le Swan Income Fund fin novembre.

Chez AXYS Investment Partners, l’on met aussi à la disposition des Mauriciens une panoplie de fonds locaux et internationaux. Aux salariés qui veulent faire fructifier leurs économies, la société financière conseille d’investir sur le marché local. Il faut savoir que sur ces 25 dernières années, la Bourse de Maurice a enregistré une croissance moyenne de 12 % par an. «Sur le long terme, la Bourse locale est le meilleur moyen de faire fructifier son investissement. Pour ceux ayant une vision de court terme et aspirent à avoir des revenus sur une base régulière, l’une des options est d’acheter des obligations sur le marché boursier avec des rendements de 4 à 5 %», observe Constantin de Grivel, le Managing Director d’AXYS Investment Partners.

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Si en 2018, l’on a enregistré un certain ralentissement sur les marchés, notamment, en raison de facteurs conjoncturels, tout porte à croire que la situation s’améliorera l’année prochaine. Autant dire que les perspectives sont bonnes.

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