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Économie: En quête des premiers signes de reprise

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Économie: En quête des premiers signes de reprise | business-magazine.mu

Avec la fin du premier trimestre, les analystes sont nombreux à guetter les premiers signes de reprise. Ils pensaien tpouvoir y déceler les prémices dans la dernière livraison des comptes nationaux, mais les signaux sont brouillés.Cette reprise tant attendue est difficilement perceptible. Du moins à l’œil nu.

Statistics Mauritius annonce une croissance de 3,7 % pour 2014. Une prévision inchangée par rapport aux estimations initiales de décembre 2013. Si pour certains analystes, cette position de l’institut des statistiques témoigne d’une certaine prudence, pour d’autres, en revanche, elle reflète les développements intervenus au niveau international durant l’annéeécoulée. Autrementdit, le redressement en courssur le plan global ne peutavoirque des retombées positives sur Maurice.

D’ailleurs, selon les chiffresd’Eurostat, l’économie de la zone euro, notre principal marché, que ce soit pour les exportations et le tourisme, a connu une légère progression à la fin de l’an dernier. Le dernier trimestre a été marqué par une augmentation du produit intérieur brut de cette région de 0,3 %, alors que les économistes avaient tablé sur 0,2 %.

Un léger mieux qui pourrait expliquer l’optimisme affiché de part et d’autre pour 2014. Toutefois, la question est de savoir quand les premières vagues de cette nouvelle situation, qui semble-t-ilest en train de se profiler à l’échelle globale, atteindront nos côtes. Est-ce vraiment pour cette année ? La question mérite d’être posée. Car si la zone euro a connuun dernier trimestre des plus réconfortants du point de vue économique, tel n’a pas été nécessairement le cas à Maurice.

Statistics Mauritius a calculé le taux de croissance à 2,9 % pour la période octobre - décembre 2013. Un chiffre qui est loin de fouetter l’optimisme, surtout en comparaison à la performance de 3,7 % réalisée lors de la période correspondante en 2012. Certes, la croissance avait été de 3,4 % pour l’ensemble de 2012, soit supérieure au taux de 3,2 % de 2013, mais le fait demeure que la dynamique recherché en’a pas été au rendez-vous. Après une croissance de 3,8 % au premier trimestre (2013), le taux a baissé pour se stabiliser à 3,4 % durant les deux trimestres suivants avant de chuter à 2,9 % au quatrième trimestre. Une période pourtant réputée pour être trèsporteuse, comme le souligne d’ailleurs Statistics Mauritius dans ses rapports. « La production est relativement faible au premier trimestre ;elle augmente graduellement durant les deux trimestres suivants avant d’atteindre son apogée lors du dernier trimestre », explique le bureau des statistiques.

À lire la suite dans l'édition papier

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