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Environnement: encourager la culture de plantes sources de biomasse énergétique

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Environnement: encourager la culture de plantes sources de biomasse énergétique | business-magazine.mu

Rs 6 milliards. C’est l’enveloppe allouée au secteur de l’environnement. Parallèlement, Xavier Luc Duval a annoncé le retrait des impôts sur les panneaux photovoltaïques. Des initiatives saluées par les opérateurs.

«L’économie verte optimisera la productivité des terres agricoles.» C’est ce qu’a déclaré Xavier Duval lors de la présentation du Budget 2014. Il a ainsi annoncé l’investissement de Rs 6 milliards dans la mise sur pied de projets liés au concept Maurice île Durable (MID). Aussi a-t-il fait mention d’un Biomass Deve-lopment Scheme afin d’inciter les petits planteurs à cultiver des plantes qui sont sources de biomasse énergétique.

D’autres mesures ont été présentées dans le cadre du projet MiD. Parmi, l’on compte le retrait des impôts sur les panneaux photovoltaïques. Une initiative jugée satisfaisante par les opérateurs du secteur. « Cela encouragera davantage les gens, que ce soit les particuliers ou les entreprises, à se tourner vers l’énergie verte », avance Jamil Kureemun, responsable de communication et conseiller solaire chez SFER.

Il soutient qu’avec une dépendance de 97 % des énergies fossiles et de grosses factures en charbon et en pétrole, les mesures sur les énergies renouvelables encourageront l’investissement dans les centrales photovoltaïques. Cela permettra, ajoute-t-il, « de bénéficier de l’énergie grâce au soleil, une source renouvelable et gratuite ». De plus, souligne Jamil Kureemun, avec l’abaissement de 25 % des droits d’accise sur les produits électroménagers qui permettent d’économiser de l’énergie et de celui de 30 % des droits d’accise sur les pétards et feux d’artifice, le gouvernement « a joué un peu toutes ses cartes ».

De son côté, Vassen Kauppaymuthoo, océanographe et directeur général de Delphinium, est quelque peu mitigé quant aux mesures annoncées dans le dernier Budget. Selon lui, « il n’y a pas vraiment eu d’accent sur la nécessité d’atteindre un rythme de développement durable et de protéger notre environnement. »

Vassen Kauppaymuthoo fait également ressortir que « les mesures qui ont été proposées sont faibles par rapport aux enjeux.» Une lacune qu’il attribue à « une marge de manœuvre limitée au vu du contexte économique global et national de ces derniers mois, et du manque de visibilité sur le plan international ». 

Vassen Kauppaymuthoo relève la lacune suivante dans le Budget : le manque d’innovation et d’informations sur le développement du secteur tertiaire, la recherche océanographique et l’économie verte. « Ces secteurs seront les moteurs de demain et il faut donner les impulsions nécessaires afin que Maurice soit à l’avant-plan. Malheureusement, tout semble encore flou pour le moment », explique-t-il.

Jamil Kureemun, pour sa part, salue l’ouverture de la grille permettant aux entreprises de revendre l’électricité qu’elles produisent et aux particuliers de vendre de l’énergie propre au Central Electricity Board (CEB). Par contre, il note l’absence d’informations précises par rapport au tarif de rachat. « Mention a été faite du coût pour 2016. Toutefois, le discours ne fait pas état de la quantité de milliards qui sera versée en 2014 », observe Jamil Kureemun. Et de poursuivre : « De plus, Xavier Luc Duval a omis de préciser la date exacte de l’ouverture de la grille. »

Par ailleurs, un budget de Rs 100 millions a été alloué au ministère de l’Environnement et du Développement durable en vue de revaloriser les plages de l’île.

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