Gestion du terminal: l’escouade d’ATOL à l’affût
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Airport Terminal Operations Limited sera chargée de la gestion des opérations au sein du nouveau terminal. Son objectif : assurer des prestations de niveau international aux passagers.
Le personnel d’Airport Terminal Operations Limited (ATOL) est au four et au moulin. Créée en 2008, cette compagnie mauricienne est chargée de l’exploitation du nouveau terminal de l’aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam. Ses actionnaires sont l’Etat mauricien à travers Airports of Mauritius Limited à hauteur de 90 % et Aéroports de Paris Management (ADPM) – filiale du groupe Aéroports de Paris (ADP) – à hauteur de 10 %.
« Les mois de juin et de juillet ont été consacrés aux tests fonctionnels et opérationnels, lesquels se poursuivent durant ce mois d’août avec le traitement des premiers vols tests en étroite coordination avec les compagnies aériennes et avec la pleine coopération de tous les acteurs aéroportuaires. La réussite de ce projet découle de la synergie de l’ensemble des partenaires qui ont travaillé dur tout au long de ces trois dernières années», souligne Bruno Mazurkiewick, Chief Executive Officer d’ATOL.
L’un des plus grands challenges qui attendent ATOL en septembre sera le déménagement, en une nuit, de toutes les opérations aéroportuaires de l’actuelle structure vers le nouveau terminal de façon à ce qu’il soit fonctionnel dès le lendemain. Romesh Bhoyroo, directeur des opérations d’ATOL, se dit d’ores et déjà prêt à relever le défi : « Cette contrainte de temps est indispensable car aucun retour en arrière n’est envisageable. Évidemment, les équipes du terminal seront stratégiquement positionnées au cours des premières semaines, non seulement pour guider les passagers, mais aussi pour pallier les éventuelles difficultés. »
La mission du département des opérations d’ATOL sera d’offrir un cadre agréable et des services fluides et améliorés au public à l’intérieur du nouveau terminal. «L’ensemble du parcours du passager est orienté vers sa satisfaction grâce à une gestion judicieuse des ressources disponibles en étroite collaboration avec tous les partenaires commerciaux de l’aéroport », ajoute Romesh Bhoyroo.
Bien gérer les contrats
Le département commercial d’ATOL aura pour mission de définir et d’implanter la politique commerciale au sein du nouveau terminal. La gestion des contrats avec les concessionnaires est une priorité. Cela commence par la mise en place des boutiques, mission qui se termine ces dernières semaines avec la finalisation des derniers travaux de mise en place.
«Nous travaillons en partenariat avec les concessionnaires, afin qu’ils appliquent ce qui a été accordé dans leur contrat et mettent en oeuvre l’offre commerciale déterminée en amont par ATOL, via une analyse marketing réalisée par nos équipes. Cela a nécessité plusieurs mois de travail. Le but de cette démarche est de tout mettre en oeuvre pour que le passager oublie le stress lié à son voyage tout en contribuant de façon significative aux revenus non aéronautiques », indique, pour sa part, Jean-Philippe Percheron, Retail Operations Manager d’ATOL.
L’aspect environnemental a été l’une des préoccupations majeures d’ATOL depuis le début du projet. Depuis la conception, et durant les trois ans de travaux, les parties prenantes ont collaboré avec l’équipe technique pour construire un terminal capable de contrôler son impact environnemental.
Ainsi, les efforts réalisés sur l’enveloppe du bâtiment incluent une limitation des rayons solaires de telle sorte à optimiser la température à l’intérieur du bâtiment. La présence de 264 panneaux photovoltaïques monocristallins sur les auvents du terminal permet également au bâtiment de réduire sa consommation énergétique. Afin de faire face aux contraintes climatiques particulières du pays, des matériaux modernes et adaptés ont été sélectionnés pour l’enveloppe du bâtiment : acier anticorrosion et vitrages capables de faire faire à des vents cycloniques.
Trois réservoirs permettent la récupération de près de 800 mètres cubes d’eau pour une économie allant jusqu’à 20 % de la consommation totale du bâtiment. « Au-delà de l’aspect financier, ATOL est engagée dans une réelle démarche environnementale, et ce depuis le début de la phase projet durant laquelle les équipes techniques ont réalisé un gros travail de réflexion sur l’optimisation des ressources», souligne Marc Aubel, directeur technique et maintenance d’ATOL.
Le département technique se chargera du suivi des énergies grâce à des compteurs dotés de relevés télémétriques pour un meilleur contrôle des consommations. Cela donnera à ATOL la possibilité d’ajuster en permanence ses besoins énergétiques dans l’optique d’une meilleure maîtrise de son impact environnemental.
