Inde-Madagascar: Relancer la coopération sur de nouvelles bases
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À Madagascar, l’espoir renaît avec le retour à la démocratie salué par la communauté internationale. L’Inde aussi prend un nouveau départ après les dernières législatives. Cette nouvelle dynamique de part et d’autre est propice à un renforcement de la coopération entre les deux pays.
Économique, social, culturel, éducation et renforcement de capacité. Tels sont les secteurs dans lesquels intervient l’Inde pour contribuer au développement de Madagascar. Entre les deux États, ce sont des liens d’amitié de 200 ans qui les unit.
Dans le domaine économique, plusieurs activités sont menées aussi bien par les investisseurs privés que le gouvernement indien. Des entreprises indiennes sont basées à Madagascar depuis des années: entre autres, Varun Group, Groupe SMTP, Mercantile Exchange of Madagascar. L’ophtalmologie, l’immobilier, l’agriculture, les mines, l’élevageet la logistique figurent parmi leurs domaines d’intervention. À travers leurs actions, ces entreprises apportent leur soutien à l’ensemble du secteur privé et aux producteurs malgaches.
Installée depuis 2003 à Madagascar, la société de transit Air Sea Logistics propose, par exemple, aux opérateurs du domaine de l’import-export plusieurs services visant à faciliter leurs tâches. Elle applique le système de groupage. Cette initiative s’adresse aux opérateurs, notamment les petites et moyennes entreprises qui sont au tout début de leurs activités et qui n’ont pas la capacité de remplir un conteneur. Selon les explications de Dost Vally, directeur général de la société, elles peuvent avec peu de marchandisesbénéficier de tarifsi ntéressants. Le groupe NRJM, un autre exemple, est plus connu dans l’immobilier, la vente de fournitures de bureau, de matériel scolaire et de mobilier.
Anil Jamal, un responsable auprès du groupe, prévoit de lancer un projetlié à la mécanisation agricole, dont la finalitéest de favoriser l’acquisition des équipements agricoles, ainsi que l’agriculture pour les paysans à revenus modestes, surtout dans les zones enclavées et isolées. Il s’agit par la suite de relancer la production locale de ces matériels tels que la charrue et la herse à travers les transferts de compétences. Des partenariats seront établis avec des artisans basés en Inde...
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