Maurice-Botswana: ouvrir de nouvelles avenues de coopération

En pleine croissance, le Botswana, pays à revenu intermédiare, est à la recherche d'investisseurs étrangers pour développer ses industries. Les opportunités sont multiples pour les hommes d'affaires mauriciens, que ce soit dans le secteur financier, le tourisme ou l'agriculture.

En moins de cinquante ans, le Botswana a connu une ascension fulgurante, passant d’un statut d’État du tiers-monde avec un revenu par tête d’habitant de $70 à celui de pays à revenu intermédiaire. Aujourd’hui, le revenu par tête du Botswana est calculé à $7 248. Alors que sa croissance était estimée à 5,9 % en 2013. Une performance qui a été rendue possible grâce à une administration saine de l’économie botswanaise, une politique de diversification économique bien planifiée, un environnement propice aux affaires et un climat social stable.

Stratégiquement situé dans la région de l’Afrique subsaharienne, le Botswana veut désormais passer à une nouvelle étape de son développement en misant sur l’apport de capitaux étrangers. Dans cette optique, le Botswana Investment and Trade Centre (BITC) invite les hommes d’affaires mauriciens à investir dans leur pays. Les opportunités sont intéressantes notamment dans le secteur financier, le tourisme et l’agriculture. Les autres industries où les capitaux mauriciens seraient salutaires sont : les Tic, le secteur manufacturier, les services de santé, le secteur minier, le transport et la logistique et l’éducation.

De l’avis d’Esther Norris, Executive Director Brand Management du BITC, Maurice et le Botswana peuvent développer une bonne entente en tant que partenaires commerciaux car, estime-t-elle, « nos deux pays ont des similitudes ayant expérimenté la même transition d’une économie agricole vers uneéconomie des services. »...

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