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Tourisme : priorité à l’accès aérien

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Tourisme : priorité à l’accès aérien | business-magazine.mu

Important pilier économique, l’industrie touristique doit impérativement reprendre du poil de la bête pour retrouver son lustre d’antan et ainsi optimiser sa contribution à la croissance nationale. Si elle est certes grandement affectée par la crise économique dans la zone euro, elle est aussi confrontée à des problèmes structurels avec un décalage entre l’offre et la demande au niveau des chambres hôtelières. Le retour à une croissance solide et durable dans ce secteur est la priorité à l’heure actuelle et l’ouverture de l’accès aérien est devenue une nécessité.

Sen Ramasamy, Head of Hotel, Leisure and Tourism chez KPMG, souligne que l’ouverture de l’espace aérien doit impérativement aller au-delà de la simple équation sièges-chambres : « Maurice a une chance extraordinaire de prendre avantage de l’envergure de sa position géostratégique entre les pays émergents et l’Afrique. Le Budget 2013 devrait permettre à Maurice de prendre le grand large en ouvrant davantage son espace aérien, étoffé de plus-values, vers la Chine, l’Inde, la Russie, l’Afrique du Sud, le Qatar, les Emirats arabes unis, mais aussi l’Australie, Singapour, la Corée du Sud, le Japon, la Nouvelle- Zélande et des pays qui nous entourent géographiquement et qui font de Maurice un point névralgique vers l’Afrique. »

Sen Ramsamy déplore par ailleurs que le potentiel « énorme » du Moyen-Orient reste inexploité par Maurice à cause de notre absence dans cette zone de forte croissance économique.

Robin Ramhit, Reasearch Manager chez DCDM Research, abonde dans le même sens. Pour lui, la capacité aérienne déficitaire ralentit la croissance dans le secteur touristique. Il suggère la mise en place d’un organisme spécial pour une approche holistique au problème. Cet organisme coordonnerait les actions entre les trois dynamiques de croissance que sont la capacité aérienne, la capacité hôtelière et les ressources financières.

Les opérateurs ont toutefois des craintes. L’industrie touristique reste trop dépendante de la zone euro. L’Office du Tourisme attend toujours sa restructuration. Concernant Air Mauritius, ils sont nombreux à demander à ce que la compagnie aérienne se recentre sur la région.

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