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Biscuiterie et confiseries: importateurs et producteurs se partagent le gâteau

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Biscuiterie et confiseries: importateurs et producteurs se partagent le gâteau | business-magazine.mu

Le secteur des biscuits et de la confiserie se porte relativement bien à Maurice. Le public, toujours en quête de nouveauté, n’hésite pas à se tourner vers les nouvelles marques importées. Quant aux manufacturiers, ils peinent à trouver leurs marques depuis la détaxes ur les biscuits importés en 2008.

Pour Patrick Lim, General Manager d’Esko, le constat est clair : si le marché du biscuit et de la confiserie se porte on ne peutmieux, il convient de préciser qu’il s’agit avant tout de biscuits et de bonbons importés. La libéralisation de droits de douane sur les biscuits – une mesure budgétaire 2008-2009 – a eu de lourdes conséquences, fait-il remarquer : « Il nous est aujourd’hui très difficile de faire face aux importateurs, car nous avons des frais conséquents. Les biscuits importéset non taxés coûtent forcément moins cher que les nôtres, alors que nous sommes une entreprise locale, qui contribue à la création d’emplois. »

Ismet Jugoo de Delicia Foods n’est pas de cet avis. Il estime qu’on ne peut pas éternellement se cacher derrière les subsides : « Nous devons nous y faire ; la mondialisation est telle que tôt ou tard les biscuits d’ailleurs allaient forcément se retrouver chez nous. Je suis d’avis que c’est là une saine compétition, qui permet au public de se retrouver devant un plus grand choix et face à une plus grande variété. »

Des produits moins sucrés

De la variété certes, mais encore faut-il qu’il y en ait pour tous les goûts. Ces derniers temps, la chasse aux kilos superflus a souvent été accolée à la chasse au sucre également. Ce qui a poussé les acteurs de ce secteur à revoir leur copie, en proposant des biscuits allégés et moins sucrés, comme nous l’explique Patrick Lim d’Esko : « Nous restons constamment à l’écoute de la clientèle et de ses besoins. C’est pour cette raison que depuis quelques années déjà, nous avons mis sur le marché des gaufrettes allégées qui trouvent un public certain. »

Idem pour Ismet Jugoo de Delicia Foods qui est d’avis que les Mauriciens ont quelque peu abandonné les bonbons et la confiserie pour mieux se concentrersur les biscuits : « Nous l’avons ressenti dans les chiffres. Le public mauricien est plus friand de biscuits que de confiseries, du moins en ce qui nous concerne. C’est la raison pour laquelle nous proposon saussi des produits allégés, comme notre gamme de biscuits Pitshop, qui sont allégés en matière grasse. Nous faisons également attention à bien ménager la sensibilité de tout un chacun, en veillant à qu’il n’y ait pas de graisse animale dans nos produits, qu’ils soient à base d’huile végétale, et ainsi consommables par tous. »...

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