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Freight and Transit, pourvoyeur régional de solutions logistiques sur mesure

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La filiale de Food and Allied créée il y a 20 ans, déjà présente à La Réunion, Madagascar et en Afrique du Sud, affiche ses ambitions d’affirmer davantage sa présence sur le continent.

Filiale du groupe Food and Allied spécialisée dans la logistique, Freight and Transit (FTL) célèbre ce mois-ci ses vingt ans d’existence. C’est en effet le 14 novembre 1994 que l’entreprise démarre ses activités à Pointe-aux-Sables avec seulement cinq employés. Si, à cette époque-là, l’exportation du textile a le vent en poupe, FTL choisit de se démarquer en se concentrant, dans un premier temps, sur l’import. Dès le départ, dit Julien Audibert, Chief Executive Officer (CEO) de FTL, la compagnie « avait l’ambition de devenir une référence en matière de services logistiques à Maurice et dans la région de l’océan Indien. »

Se donnant les moyens de son ambition, FTL se rapproche de l’aéroport en septembre 1997, avec un bureau dédié au fret aérien. Puis, en novembre 2000, l’entreprise met le cap sur la Grande île dans le cadre d’une stratégie d’expansion régionale. C’est ainsi que FTL Madagascar voit le jour, plus précisément à Antananarivo et Tamatave.

C’est en Afrique du Sud que la compagnie mauricienne s’implante ensuite, sous le nom de FTL RSA, cela en achetant 60 % de l’actionnariat de son agent DB Freight, un transitaire sud-africain en opération depuis 1994. Puis, en avril 2011, direction La Réunion, où le transitaire est enregistré en tant que FTL France. La même année, à Maurice, la maison mère emménage dans de nouveaux locaux à Pointe-aux-Sables et en janvier 2014, le groupe Food and Allied devient l’unique actionnaire de FTL.

En mars de cette année, la compagnie ouvre un bureau additionnel à Tuléar, dans le sud-ouest de Madagascar. Elle compte par ailleurs se servir de son antenne en Afrique du Sud comme tremplin vers d’autres pays du continent: « Nous avons ciblé en Afrique certains pays sur lesquels nous nous focalisons et où les débuts semblent prometteurs », fait ressortir Julien Audibert. À travers une présence grandissante dans la région, FTL souhaite constituer un réseau à travers lequel son expertise et la qualité de ses services bénéficieront à un portefeuille clientèle élargi. 

Début de l’aventure malgache

FTL, qui se définit comme une one-stop shop pour ce qui est de la gestion des cargaisons aériennes et maritimes à l’import et à l’export, a trouvé dans son expansion régionale un moyen de faire face à la rude concurrence sur le marché local. « Il y a de nombreux acteurs évoluant dans la logistique – plus de 100 transitaires – ce, pour un marché captif assez restreint », explique Julien Audibert. Une autre façon de se distinguer, poursuit-il, est un service sur mesure permettant aux clients de FTL « d’être plus compétitifs ». Sans compter que l’entreprise se positionne aussi sur des marchés de niche et privilégie, outre la qualité, l’innovation. Selon le CEO de FTL, l’attention personnalisée accordée à chaque client fait vraiment la différence et symbolise la philosophie même de la compagnie. « Nous vendons un service et pas un prix. Nous faisons en sorte de comprendre le ‘business model’ de nos clients afin d’identifier leurs besoins et ainsi y répondre le mieux possible.» Dans cette démarche, Julien Audibert sait pouvoir compter sur un personnel qui fait la force de l’entreprise et dont le nombre s’élève, à Maurice, à plus de 80.

En cette vingtième année d’existence, FTL a encore bien des défis à relever. À ce propos, le CEO cite, notamment, la réfection des portiques au Port-Louis, l’empêchant de tourner à sa capacité maximale. Concernant les îles de la région, Julien Audibert mentionne également le coût du fret, très élevé, aux Seychelles, où il n’y a, en outre, « qu’une ligne maritime directe ». Enfin, notre interlocuteur déplore « l’inadéquation entre les compétences que recherche FTL et les disponibilités sur le marché de l’emploi. »

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