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La Chance Ltée surfe sur la vague Oneye

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La Chance Ltée surfe sur la vague Oneye | business-magazine.mu

Fondée en 1988, l’entreprise spécialisée dans la confection de vêtements lance sa marque phare, Oneye, huit ans plus tard. Celle-ci compte aujourd’hui 11 magasins à Maurice et s’exporte même dans la région.

La Chance Ltée, entreprise créée par un trio féminin dont Françoise Antelme, l’actuelle directrice, voit le jour en 1988. C’est toutefois en 1996 qu’elle lancera sa marque de vêtements 100 % locale Oneye, qui s’est fait une place depuis sur le marché de l’habillement à Maurice et dans la région.

Nous rencontrons Françoise Antelme à Henrietta, où se trouve l’usine de production de La Chance Ltée. La directrice nous explique d’emblée que le nom Oneye s’inspire de celui «d’une vague très prisée par les surfeurs ; cette vague, lors de son ascension, forme un œil. C’est aussi un ‘surfing spot’ très connu, au Morne et à Hawaï». À sa création, relate notre interlocutrice, La Chance Ltée confectionne dans un premier temps des vêtements d’autres marques avant que l’entreprise ne prenne une nouvelle orientation huit ans plus tard. C’est ainsi que naîtra la marque Upside Down, à laquelle succédera Oneye.

Françoise Antelme place d’abord les vêtements de La Chance Ltée dans le secteur hôtelier, qui lui est familier. «J’étais dans une boutique d’hôtel au Touessrok. Je connaissais le marché et j’ai donc commencé à fabriquer pour les établissements hôteliers», évoque-t-elle. L’entreprise revoit toutefois peu à peu sa stratégie commerciale et afin d’être plus compétitive et d’accroître la visibilité de sa marque, Oneye, ouvre une première boutique dédiée à celle-ci à Curepipe. S’y ajouteront, au fil des années, dix autres magasins à des endroits stratégiques de l’île, soit à Rivière-Noire, Grand-Baie, Phoenix et Trianon, pour ne citer que ceux-là. La Chance Ltée y propose ses collections Oneye de sportswear, casual wear, beachwear et surfwear.

Les affaires suivant une courbe ascendante, alors que La Chance Ltée employait à ses débuts seulement trois machinistes, l’effectif de l’entreprise s’élève désormais à quelque 100 personnes formées incluant designers, patronniers et vendeuses, entre autres. Ses revenus se chiffrent, quant à eux, à environ Rs 35 millions et ses volumes de production atteignent les 10 000 - 20 000 pièces par mois.

Aux commandes de La Chance Ltée, Françoise Antelme est épaulée par le manager, Philippe Lamusse. Celui-ci est le fils d’une des deux autres fondatrices, aujourd’hui retraitées. L’un des principaux atouts de La Chance Ltée, dit Françoise Antelme, est un contrôle rigoureux de la qualité. La compagnie mise aussi sur l’emplacement de ses magasins et une gamme de produits innovants qui s’adressent à une clientèle variée.

Pour faire face à la rude concurrence qui caractérise le secteur de l’habillement, L’entreprise met l’accent sur l’originalité de ses collections qu’elle renouvelle régulièrement. Une particularité de la marque Oneye étant qu’elle comprend non seulement des modèles qui correspondent aux dernières tendances mais aussi des vêtements plus classiques, jouant la carte du raffinement. Toujours à l’écoute des attentes de la clientèle fidèle à sa marque, La Chance Ltée lui offre, en sus, l’alternative entre des chemises à coupe droite ou coupe cintrée, par exemple.

Par ailleurs, le marché de l’habillement mauricien étant confronté à un phénomène de saturation, La Chance Ltée s’est tournée vers d’autres marchés de la région, soit Rodrigues, La Réunion et les Seychelles, où elle exporte une partie de sa production. «Nous réalisons aussi des commandes pour le marché européen qui font également tourner la production», confie la directrice. L’entreprise travaille d’ailleurs en étroite collaboration avec la marque Ronde et Belle, commercialisée à Maurice et en France.

S’agissant de la qualité qui fait la notoriété de Oneye, Françoise Antelme l’attribue aux machines à la pointe de la technologie dans lesquelles La Chance Ltée a investi ainsi qu’au savoir-faire et au dévouement de son personnel. La mise sur pied de chaque collection, souligne la directrice, est un vrai travail de fourmi car elle requiert une recherche approfondie.

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