Réduire l’impact écologique du ciment
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L’industrie du ciment a un impact sur l’environnement : une tonne d’OPC génère environ 800 kg de Co2. Pour remédier à cela, Holcim compte bientôt proposer un ciment écologique en substituant l’OPC avec un ciment au laitier afin de réduire l’empreinte de Co2 dans l’industrie du ciment.
« Un arbre résorbe environ 6 kg de Co2 chaque année. Si l’on considère que la consommation moyenne de Maurice tourne aux alentours de 650 000 tonnes de ciment OPC actuellement, en substituant 35 % de l’OPC par notre ciment au laitier, nous diminuerons notre empreinte de Co2 par 374 263 tonnes. Cela équivaut à 63 377 arbres qui résorbent du Co2 ou au retrait de 120 000 voitures qui en émettent hors des routes mauriciennes en un an. De plus, ce ciment est plus résistant que le ciment OPC », argue Alexandre Jecker.
En raison de l’impact écologique élevé de ce type de ciment, de nombreux gouvernements en Europe commencent à en faire la demande pour les projets d’infrastructures afin de réduire l’empreinte de Co2.
« C’est une sage décision car ces gouvernements deviennent des principaux moteurs pour réduire l’empreinte de Co2 et amener l’industrie du ciment à investir dans de tels types de produits générateurs d’investissements directs étrangers, la base pour la croissance économique du pays », ajoute Alexandre Jecker.
Le prix du ciment à Maurice est le plus faible de l’océan Indien car nous avons une infrastructure portuaire très efficace et moderne qui nous permet d’importer du ciment dans de grands navires. En comparaison, la Réunion, qui est restrictive sur la qualité du ciment qui peut être importé, doit être aux normes NF (Norme Française).
En ce qui concerne Madagascar, les prix sont relativement élevés du fait que l’infrastructure, à savoir le transport terrestre, n’est pas efficace. Ce qui résulte en un coût supérieur associé à la logistique pour fournir du ciment dans ce pays qui fait trois fois la taille de la France.
