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State Informatics renforce sa présence en Afrique

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State Informatics renforce sa présence en Afrique | business-magazine.mu

State Informatics s’est bâti une solide réputation pour ses projets de transformation numérique des services gouvernementaux, que ce soit à Maurice ou en Afrique. Dans un proche avenir, sa croissance sera tirée par ses opérations internationales.

Après 28 ans d’existence, la State Informatics Ltd (SIL) compte une solide expérience dans la mise en œuvre de projets touchant à la digitalisation des services gouvernementaux. Son savoir-faire est aujourd’hui reconnu à l’échelle africaine.

À ce jour, SIL a conçu des solutions et applications pour les administrations publiques avec l’objectif d’améliorer leur efficience. Parmi, l’on retrouve le Crime Occurrence Tracking System (COTS) pour la force policière, l’Integrated Financial Management System (IFMS) utilisé par les ministères des Finances, la Tax Administration Solution (ITAS) pour la Mauritius Revenue Authority, le Companies and Business Registration Integrated System (CBRIS) pour le Registrar of Companies, le Child Protection Register pour le Child and Immigration Office et l’Immigration and Border Control System (IBCS) pour le Passport and Immigration Office. Il y a aussi le Human Resource Management Information System (HRMIS), qui répond aux besoins des organisations mauriciennes, car elle tient compte des spécificités locales.

Ces initiatives contribuent à relever l’index d’e-gouvernance du pays sur le plan mondial et, surtout, à donner confiance aux entreprises qui souhaitent investir à Maurice en raison de ses capacités numériques.

Concernant ses opérations africaines, SIL est d’abord présente au Botswana et en Namibie à travers deux filiales. En Namibie, elle pilote plusieurs projets pour plusieurs clients : la Naminia Airports Company, le Motor Vehicle Accident Fund et le Government Institutions Pension Fund. Elle est aussi engagée dans la mise en place d’une solution intégrée pour mieux gérer les finances de l’État. Un projet qui touchera plus de 120 000 fonctionnaires namibiens. En Éthiopie, au Kenya et au Sénégal, SIL mène plusieurs projets en vue d’aider les autorités à améliorer la facilitation des affaires dans le secteur Les solutions mises en place par SIL visent à automatiser certaines procédures de gestion financière publique, suivant les meilleures pratiques internationales. Elles permettent, en outre, une gestion plus transparente de la trésorerie.

En Éthiopie, SIL a déployé l’Integrated Financial Management Information System (IFMIS) en novembre 2016. Ce projet compte deux composantes : une évaluation du système existant et la formulation d’une solution et le déploiement du système sur 125 sites fédéraux. Cette phase de mise en œuvre durera deux ans.

Récemment, SIL a signé un contrat avec le gouvernement sénégalais pour la mise en place d’un système informatique en vue d’améliorer l’environnement des affaires.

Résolument dans une logique de diversification, SIL compte plusieurs projets déjà entrepris au Maghreb. Dans la région, elle voit en Madagascar un marché prometteur.

Actuellement, 30 % du chiffre d’affaires de SIL est réalisé à partir de ses opérations internationales. L’objectif est de porter ce chiffre à 50 % à moyen - long terme.

Accélérer la transition

Revenons sur le plan local. Pour faire de l’e-gouvernance une réalité, SIL mène une série d’initiatives. Ainsi, depuis quatre ans, elle organise sur une base annuelle l’e-GovConference. Elle y présente aux décideurs du secteur public les dernières solutions informatiques pour divers secteurs d’activités. Cette plateforme permet à SIL de faire le point sur les dernières tendances et outils technologiques utilisés à l’étranger. L’e-GovConference s’articule autour d’une série de présentations techniques et de discussions sur les solutions innovantes dans des domaines ciblés.

SIL a également mis en place l’e-Gov User Group sur LinkedIn. Ce groupe consiste d’individus qui partagent des intérêts communs pour promouvoir le progrès et le développement de l’e-government à Maurice. Les participants viennent de différents ministères et départements, d’organisations parapubliques et de collectivités locales.

SIL organise aussi des ateliers ciblés au cours de l’année, suivant les besoins de ses clients et du marché. Par exemple, l’année dernière, elle a organisé des ateliers sur le big data, les droits constatés et la sécurité. «Grâce à ces initiatives, nous construisons, voire consolidons nos relations avec les parties prenantes à travers un contenu interactif et sérieux d’intérêt commun», souligne Kemraz Mohee, General Manager de SIL.

Maurice est dans une phase de transition numérique où tous les secteurs de l’économie sont concernés, insiste-t-il. C’est donc tout un écosystème numérique qui évolue sous le coup de nouvelles technologies comme le Cloud Computing, mais aussi grâce à des utilisateurs qui sont demandeurs de services en ligne car connectés via leurs smartphones.

Pour Kemraz Mohee, le gouvernement mauricien a cerné les enjeux du numérique. Déjà, les entreprises et les services gouvernementaux utilisent de plus en plus de données en temps réel pour relever les défis auxquels ils sont confrontés. Mais il faut aller plus loin : «Ce projet demande une rupture avec les pratiques existantes, que ce soit à travers le Web, les technologies mobiles ou les réseaux sociaux. Les organisations, surtout privées, sont davantage conscientes de la nécessité de considérer Internet et les réseaux sociaux dans leur modèle économique, même si la stratégie et les moyens font parfois défaut», argue-t-il.

Au niveau de SIL, l’on se dit prêt à soutenir Maurice dans ce processus de transition numérique, que ce soit en proposant des solutions dans le domaine du Cloud ou de l’Analytique qui permettent une mise en œuvre plus rapide et à moindre coût des systèmes de gouvernance électronique.