Clinique Ferrière de Bon Secours : Préserver la dignité humaine et alléger les symptômes

OFFRANT des services dans l’acute medicine, souligne Donald Ha Yeung, son directeur général, la Clinique Ferrière de Bon Secours se distingue de par son engagement comme une institution à dimension humaine. «Nous sommes connus pour être proches de nos patients», relate Donald Ha Yeung, son directeur général. Parfois la clinique offre de nouveaux services, comme l’unité de soins palliatifs lancée en 2021, et des spécialités identifiées comme pouvant adresser les besoins thérapeutiques non desservis.

«Notre équipe de soins palliatifs, avec le Dr Vicky Naga comme chef de service, a des compétences spécifiques dans la gestion de la douleur. Nous allons bientôt offrir des services dans la ‘rehabilitation medicine’ (pour des patients qui ont subi un AVC, une amputation, ou sont atteints de sclérose en plaques, etc.). Le Dr Reebye, basé au Canada, revient à Maurice prochainement et va lancer les consultations dans ce domaine. Il se spécialise dans la gestion de la douleur chronique, des plaies et cicatrisation», détaille le directeur général de la Clinique Ferrière de Bon Secours.

Clinique fondée en 1923 par le Dr Joseph Anthony Ferrière, médecin et chirurgien renommé, l’établissement de santé privé connu alors sous le nom Clinique Ferrière se trouvait aux Casernes centrales à Curepipe. La plus ancienne clinique privée de l’île, comme nous le rappelle Donald Ha Yeung, a bénéficié à un stade de son évolution de l’assistance de la Congrégation des Sœurs du Bon et Perpétuel Secours (BPS). En 1964, la clinique, qui se trouve dans les périmètres du collège Royal à Curepipe, est d’ailleurs connue comme la Nouvelle Clinique Ferrière. Au décès du fondateur et premier gestionnaire de la clinique des Plaines Wilhems, cette dernière est léguée à la Congrégation des Sœurs du BPS. Pour signifier cette évolution et la nouvelle dimension de la clinique, l’institution de santé a pris dernièrement le nom de Clinique Ferrière de Bon Secours. Depuis 2021, elle a aménagé une nouvelle aile de 3 500 mètres carrés, qui abrite, entre autres, la première unité de soins palliatifs de Maurice.

Cette unité est spécialisée dans la prise en charge des symptômes complexes dans le contexte d’une maladie grave, incurable et évolutive. «Nous avons identifié les soins palliatifs comme un grand besoin au niveau de la société. Nous savons parfois dans quelles conditions partent nos proches, dans des souffrances atroces ou dans des unités de soins intensifs, alors qu’il y a moyen de faire autrement. Maintenant que cette unité de soins palliatifs a été mise en place, il faut traduire cette offre par la demande. Il y a des moyens d’éviter l’acharnement thérapeutique, s’en aller dans de meilleures conditions, et entouré de ses proches, de contrôler les conditions réfractaires (comme les problèmes respiratoires…). C’est ce que vise notre unité de soins palliatifs : alléger et contrôler les symptômes chez les patients souffrant de maladies graves ou incurables ; pour que la dignité humaine demeure intacte dans ces moments éprouvants.»