Symantec à la conquête du Cloud Computing

Symantec se spécialise dans la sécurité informatique, la protection des données et les logiciels d’administration à distance. L’entreprise projette d’exploiter à fond le filon du Cloud Computing à Maurice.

Stocker des données sur le web. Tel est le concept du Cloud Computing. Celui-ci n’est encore que peu exploité à Maurice, mais représente un investissement potentiel pour la compagnie Symantec.

Marc Dijkstra, Solutions Architect chez Symantec Afrique du Sud, était récemment de passage à Maurice. Son projet : exploiter le Cloud Computing à plus grande échelle, avec la collaboration d’un opérateur local.

« Symantec est une compagnie qui s’oriente vers sa clientèle. Mais avant d’investir dans ce projet, nous souhaitons mieux comprendre les attentes et besoins du marché mauricien », explique Marc Dijkstra. Cela fait déjà plus d’une année que Symantec étudie le potentiel du marché local. Et, des discussions sont en cours avec la Data Protection Commissionet le ministère des Technologies de l’information et de la communication.

Construire un Cloud Data Centre

Pourquoi la Data Protection Commission? Le but est d’éviter toute violation de la Data Protection Act, souligne Daryl Rivet, Commercial and Channel Manager Indian Ocean Islands pour Symantec Afrique du Sud. Il ajoute : « Symantec a conçu une politique spécifique reliée aux lois mauriciennes. Celle-ci est actuellement évaluée par la commission. Il est important de respecter ce projet de loi. D’où le souhait de collaborer avec un opérateur local pour commercialiser nos services Cloud. »

L’île Maurice est prête à accueillir le Cloud Computing sur le plan commercial, assure Marc Dijkstra. « Il faut juste identifier les services spécifiques à développer », précise-t-il.

Autre projet de Symantec : construire un Cloud Data Centre à Maurice. Car introduire le Cloud Computing, explique Marc Dijkstra, implique également la mise en place d’un service de support clientèle 24/7 dans la langue maternelle du pays concerné.

« C’est pour cela que nous évaluons l’intérêt des entreprises locales pour le cloud et quels sont les services qui peuvent être proposés selon la Data Protection Act», soutient-il. à la question de savoir si la connexion locale est trop lente pour un tel projet, Marc Dijkstra explique que travailler avec un opérateur mauricien impliquerait, sans conteste, l’utilisation de la connexion locale. Il avance : « La sauvegarde d’informations n’est pas quelque chose que les entreprises voudront faire à l’étranger à un coût plus élevé. Il s’agit également de l’identification des types de business que l’on peut cibler. »

Chiffre d’affaires de $ 6,9 milliards