Uniconsults : Des logiciels «Made in Moris» dans l’air du temps

L’entreprise spécialisée dans la conception de logiciels destinés aux entreprises de toutes tailles à Maurice et dans la région a su diversifier son offre, en seize ans d’existence, afin de répondre au mieux aux besoins de sa clientèle en termes de gestion des ressources humaines, notamment.

Uniconsults devient une entreprise à part entière en 1999 après avoir été, dans un premier temps, un département au sein du groupe Union, relate Christian Morel, Managing Director de la compagnie. Puis, il y a trois, celle-ci est rachetée par trois actionnaires qui en assurent désormais la gestion, ajoute-t-il.

Depuis seize ans, Uniconsults s’est spécialisée dans la création de logiciels, misant à la fois sur la qualité et la diversité de son offre. Une stratégie qui porte ses fruits puisqu’en plus de ses activités à Maurice, l’entreprise est aujourd’hui solidement implantée dans la région, notamment à Madagascar, aux Seychelles ainsi qu’aux Maldives. Dans la Grande île, Uniconsults a été mandatée par la Banque mondiale et son institution, l’International Finance Corporation (IFC), pour assister 15 entreprises textiles malgaches dans l’amélioration de leur productivité et la maîtrise de leurs coûts.

L’un des principaux éléments qui ont contribué à la réussite d’Uniconsults est sa capacité d’adaptation aux besoins de ses clients. «Notre portefeuille clientèle comprend des compagnies de toutes dimensions, allant des petites et moyennes entreprises aux sociétés du ‘Top 100’», souligne à ce propos Christian Morel. Au total, plus de 1 000 compagnies à Maurice sont équipées de logiciels élaborés par Uniconsults et commercialisés sous la marque Sicorax. «80 % des hôtels à Maurice ont nos logiciels de paie et de gestion des ressources humaines», précise notre interlocuteur.

En plus des logiciels de paie et de gestion des ressources humaines, ceux conçus par Uniconsults répondent à différents besoins de l’entreprise: comptabilité, gestion commerciale axée sur l’achat, le stock et la vente, gestion des actifs ou encore de la relation client (Customer Relationship Management – CRM)… S’y ajoutent des logiciels spécifiques relatifs à la gestion de la production, destinés à l’industrie sucrière et manufacturière. Il s’agit de produits appelés à évoluer dans le temps, selon la demande. «Pour notre logiciel de paie, nous avons su intégrer les besoins de tous les clients dans un seul et même produit. Ainsi, lorsqu’il y a une demande pour une nouvelle fonctionnalité, si elle est pertinente, nous l’intégrons au logiciel afin d’en faire bénéficier l’ensemble des clients».

Attentive à l’évolution du marché, Uniconsults s’est mise, par ailleurs, à l’heure du Cloud et permet à sa clientèle de bénéficier des avantages de cette technologie. «La nouvelle tendance, c’est d’avoir des applications qui tournent sur le Cloud. Nous avons le logiciel de CRM et le Performance Management System qui sont entièrement basés sur le Cloud. Les entreprises ne les achètent pas mais les louent en fonction de l’utilisation à un prix mauricien, ce qui est un gros avantage», explique le Managing Director. D’autant plus, poursuit-il, que l’adoption de logiciels Cloud n’implique aucun investissement initial «car il n’y a pas à acheter de serveurs ou autre matériel».

Outre le Cloud, la clientèle d’Uniconsults a droit à des innovations, à l’instar de versions améliorées de certains logiciels. Christian Morel cite à ce chapitre le logiciel destiné à la gestion de la comptabilité qui comporte désormais de nouveaux tableaux de bord.

Récemment, Uniconsults s’est  engagée auprès d’autres compagnies de l’île à promouvoir le savoir-faire local en adhérant au projet collectif ‘Made in Moris’. L’entreprise affirme ainsi son appartenance à un label synonyme de valeur ajoutée en ligne avec son refus de l’étiquette de «vendeur de logiciels». «Nous sommes partenaires de nos clients. Nous les accompagnons dans leur développement et dans cette période de crise, notre but est de les aider à améliorer leur rentabilité», affirme, en conclusion, Christian Morel.