“ Le marché asiatique est vital pour le tourisme mauricien et la construction ”

C’est un fait : le tourisme et l’immobilier tournent au ralenti. Pour y remédier, Damian Hamp-Adams, « Sales and Marketing Manager » du projet Azuri, avance que Maurice gagnerait à miser sur le marché asiatique.

BUSINESSMAG. La construction et le tourisme bénéficieraient-ils d’une hausse dans le nombre de projets immobiliers ciblant les étrangers ? Quelle est la contribution d’Azuri à ces secteurs ?

C’est aux autorités régulatrices de se pencher sur la question. Azuri, pour sa part, est le premier projet IRS où le complexe hôtelier et les résidences opèrent de manière intégrée. L’hôtel se chargera de la gestion du syndicat de location pour les 100 unités en vente. De ce fait, les propriétaires des résidences Azuri bénéficieront d’un retour sur investissement géré par une société professionnelle de location à court terme. Aujourd’hui, le marché touristique se tourne vers la location d’appartements, de penthouses ou encore de maisons de ville qui offrent les facilités d’un hôtel cinq étoiles.

BUSINESSMAG. Il n’y a pas si longtemps, le gouvernement qualifiait les projets de marina d’opportunités d’investissement pour répondre aux besoins d’embarcation des propriétaires de bateaux. Certains sites ont été identifiés. Comptez-vous vous lancer dans un tel projet  après Azuri ?

Nous offrons actuellement ce service aux propriétaires des résidences Azuri. En sus de l’amarrage, les services suivants seront proposés : conciergerie, préparation quotidienne des embarcations, mise en cale sèche et entretien mécanique, entre autres. L’Indian Ocean Real Estate Company (IOREC), en tant que promoteur, dispose d’un portefeuille de terres et certaines des opportunités de développement identifiées par l’entreprise pourraient éventuellement comprendre une marina.

BUSINESSMAG.  Quel regard portez-vous sur le ralentissement des projets résidentiels de luxe ?

Tout d’abord, je ne pense pas qu’il y ait un ralentissement. Il est important de comprendre la complexité de la mise en place d’un projet IRS, avant de démarrer le processus de vente, débuter la construction et enfin d’obtenir les recettes de vente. Dans le cas du projet Azuri, par exemple, une lettre d’autorisation doit être émise par les autorités, la certification IRS doit être obtenue, de même que tous les permis, dont le Building and Land Use Permit et l’Environmental Impact Assessment.

En outre, la barre des 65 % de vente doit être atteinte en se basant uniquement sur les plans afin que la banque émette la garantie financière d’achèvement. C’est uniquement après avoir coché toutes ces cases que la construction est lancée et que le système de vente en état futur d’achèvement peut commencer. Par la suite, les actes de vente sont signés par les clients.

BUSINESSMAG. Quels sont les projets futurs de l’IOREC ? Seront-ils différents de ce qu’on trouve actuellement sur le marché ?

Certains projets sont au stade de préparation. Notre objectif est de toujours proposer des concepts qui nous permettent de garder une longueur d’avance sur nos concurrents. Pour l’instant, Azuri est un gros projet et nous allons nous concentrer sur le développement de son école internationale après la phase de développement résidentiel.

BUSINESSMAG. Comment percevez-vous l’évolution des résidences de luxe dans les cinq prochaines années ?

Nous pensons qu’il est impératif qu’un grand groupe hôtelier soit impliqué et puisse soutenir un projet résidentiel de luxe, de manière à apporter de la valeur aux opérations et à la revente. Le marché asiatique est vital pour le tourisme mauricien et la construction. Cet objectif a été clairement renforcé par les vols directs vers la Chine.

C’est cette analyse de la situation qui nous a poussés vers un partenariat avec le groupe Centara International Management qui a une forte présence sur le marché asiatique et compte un parcours impressionnant dans le secteur hôtelier.