Nicolas Oudin: «La demande pour les biens de luxe se maintient»

Le Chief Executive Officer de Dream Escapes Properties, agence créée en avril 2014, se dit satisfait de leur performance cette année. Derrière cette réussite, avance-t-il, une relation de confiance et de proximité avec la clientèle.

BUSINESSMAG. Un peu plus d’une année après sa création, Dream Escapes Properties s’est taillé une solide réputation dans l’industrie immobilière. Comment vous y êtes-vous pris ?

L’entreprise existe depuis avril 2014 avec pour principale activité la gestion de luxueux appartements pied dans l’eau. Il revient à notre filiale, Dream Escapes Holidays, de trouver des clients pour la location avant que Dream Escapes Properties, au travers de sa compétence de gestion, ne prenne le relais et n’assure la maintenance des biens dont nous avons la charge. Nos biens se trouvent essentiellement à Tamarin, Flic-en-Flac et Grand-Baie. 

Depuis notre entrée en opération, nous avons, à la demande de notre clientèle, décidé de diversifier nos activités et nous nous sommes ouverts à la vente de biens aux étrangers. Nous commercialisons donc auprès d’investisseurs étrangers des projets de type Integrated Resort Scheme (IRS) et Real Estate Scheme (RES). Pour satisfaire cette clientèle exigeante, nous nous devons d’offrir un service de qualité et d’être à l’écoute de ses besoins.

BUSINESSMAG. Quels services votre agence propose-t-elle ?

Nous offrons avant tout une tranquillité d’esprit aux propriétaires qui font appel à nos services. Nous les accompagnons, les guidons et les informons de l’avancement des travaux puisque, le plus souvent, ils ne sont pas à Maurice. Nous avons fait le choix de ne pas conclure de partenariats exclusifs avec des promoteurs afin de pouvoir rester objectifs et choisir pour nos clients les projets qui correspondent le mieux à leurs besoins. Nous avons à cœur de les satisfaire au mieux. Dream Escapes Holidays propose par ailleurs un service de «syndic management» et de conciergerie pour permettre à nos clients de profiter de leur bien sans avoir à se soucier des détails.

BUSINESSMAG. Quel bilan faites-vous du secteur durant l’année écoulée ?

Même si nous sommes une toute jeune agence, force est de constater que 2015 a été pour nous une très bonne année. Nous avons noté une effervescence, en cette fin d’année, avec l’arrivée de nombreux expatriés. Malgré le nombre grandissant de projets immobiliers à travers l’île, la demande pour les biens de luxe se maintient. Le climat, mais également la stabilité politique et économique continuent d’attirer des investisseurs en dépit de tout ce que l’on dit. Si notre chiffre d’affaires n’a cessé de croître au fil des mois, c’est aussi, je pense, grâce à cette relation de confiance et de proximité que nous entretenons avec nos clients. Beaucoup d’entre eux nous recommandent par la suite à des amis ou des connaissances. Nous ne pouvons qu’être satisfaits de notre performance cette année.

BUSINESSMAG. Quels sont vos projets pour 2016 ?

Nous comptons enrichir notre catalogue de biens pour pouvoir répondre à la demande grandissante. Nous évoluons dans un secteur très concurrentiel où l’information va très vite. L’essentiel, pour nous, est de continuer à proposer à nos clients des biens de qualité. Nous comptons, par ailleurs, identifier des biens que nous proposerons à des étrangers qui viennent étudier dans l’île car nous avons beaucoup de demandes de ce côté-là aussi. De mon point de vue, 2016 ne pourra qu’être positif.