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Interview Rencontre

Président Hery Rajaonarimampianina: « Priorité à la stabilité et la création d’emplois »

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Président Hery Rajaonarimampianina: « Priorité à la stabilité et la création d’emplois » | business-magazine.mu

2014 marque le retour de la normalité politique et constitutionnelle à Madagascar. Deux hommes, deux nouveaux visages, incarnent cette volonté  malgache de se lancer dans cet « apprentissage tardif de la démocratie. » Le président Hery Rajaonarimampianina a pris plusieurs semaines avant de nommer son Premier ministre, Dr Roger Kolo, un médecin radiologue de 70 ans. Les deux se retrouvent au chevet d’un pays qui souffre de plusieurs maux.

BUSINESSMAG. « Hery » signifie la force. Ça tombe bien puisque vous êtes le nouvel homme fort de Madagascar. Pourtant, vous n’aviez pas de base politique à proprement parler. Comment avez-vous fait pour battre tout le monde ?

C’est vrai de dire, d’une certaine manière, que je n’ai pas de base politique. Je pense que les Malgaches ont voulu voter pour des personnes. Tout le monde s’est mobilisé après plusieurs années de crise. Et je crois que cela a produit une base qui ne dit pas son nom. Une base qui ne s’est peut-être pas organisée comme la base d’un parti politique. Et derrière cette base, il y a aussi plusieurs partis politiques qui m’ont appuyé, soutenu pendant les élections…

BUSINESSMAG. En effet, vous avez bénéficié d’une alliance de partis et d’intérêts divers pour parvenir au pouvoir. Cet assemblage hétéroclite n’est-il pas aussi porteur de germes d’instabilité dans un régime semi-parlementaire ?

Je ne crois pas qu’on soit dans un régime parlementaire. Je crois qu’on est plutôtdans un régime semi-présidentiel. C’est davantage une question de rhétorique. Quoi qu’il en soit, c’est une avancée par rapport à la démocratie. Je ne crois pas que ce soit vraiment la multiplicité de partis qui pose problème. Je crois que tout le monde se rallie aujourd’hui derrière une réelle volonté d’asseoir le développement du pays, d’asseoir une
réelle démocratie à Madagascar. Il y a plus de convergences que de divergences...

À lire la suite dans l'édition papier de Business Magazine

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