Des profits de 1,2 milliard de dollars pour Emirates

Le groupe Emirates émerge de la pandémie. Revigoré par la reprise des vols suivant la réouverture des frontières aériennes, ses profits semestriels ont atteint 1,2 milliard de dollars US, ce qui reflète un fort redressement et une reprise après la perte de 1,6 milliard de dollars US, l’année précédente.

Les revenus du groupe se sont élevés à 15,3 milliards de dollars US pour les six premiers mois de 2022-23, en hausse de 128 % par rapport aux 6,7 milliards de dollars US, l’année dernière. Cette hausse s’explique par la forte demande du transport aérien dans le monde entier, avec l’assouplissement et la levée des restrictions de voyage liées aux pandémies.

Pour Sheikh Ahmed bin Saeed Al Maktoum, président et Chief Executive d’Emirates Airline et Group, c’est une fierté. D’autant que le secteur de l’aviation se remet à peine de la pandémie. «Les performances remarquables du Groupe pour les six premiers mois de 2022-23 sont le résultat d’une planification anticipée, d’une réponse commerciale agile et des efforts de notre personnel talentueux et engagé. Au sein du groupe, la relance de nos opérations s’est accélérée alors que de plus en plus de pays ont assoupli ou supprimé les restrictions de voyage. Nous étions prêts et parmi les premiers à répondre à la forte demande des clients grâce à nos solides plans d’affaires, au soutien de nos partenaires industriels et à nos investissements continus dans les ressources humaines, la technologie, les produits et les services», indique-t-il. Et d’ajouter que dans les prochains mois, «nous poursuivrons nos efforts pour rétablir nos opérations au niveau pré-pandémique et recruter les compétences adéquates pour nos besoins actuels et futurs. Nous prévoyons que la demande des clients dans toutes nos divisions commerciales restera forte au cours du second semestre 2022-23. Cependant, l’horizon n’est pas sans vents contraires, et nous surveillons de près les coûts inflationnistes et d’autres macro-défis tels que la force du dollar américain et les politiques fiscales des principaux marchés.»