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Avitaillement : les autorités planchent sur deux dossiers

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Avitaillement : les autorités planchent sur deux dossiers | business-magazine.mu

Près de 45 000 bateaux traversent les eaux mauriciennes pour atteindre l’Asie du Sud, selon les estimations du ministère du Commerce et de l’Industrie datant de mars 2015. Grâce à l’onshore bunkering, uniquement 4 500 d’entre eux se ravitaillent à Port-Louis. Avec l’offshore bunkering – avitaillement en mer –, le gouvernement compte toucher un millier de bateaux additionnels d’ici à l’année prochaine.

«L’offshore bunkering contribuera au développement économique du pays pour les prochaines générations», affirme Ashit Gungah, ministre du Commerce et de l’Industrie. Un point de vue que partagent les opérateurs du secteur transitaire, à l’instar de Velogic. Vishal Nunkoo, CEO de Velogic, est, pour sa part, d’avis qu’en se développant en tant que pôle régional pour l’avitaillement, Maurice pourra attirer davantage de navires et «cela pourrait aider à faire baisser le taux de fret sur l’importation de produits pétroliers car on fera plus de volume

Parallèlement au développement en cours dans la zone portuaire, les autorités mettent les bouchées doubles pour attirer les opérateurs dans le domaine de l’avitaillement. À ce jour, deux dossiers sont à l’étude. Le premier investisseur finalise les procédures en vue d’une Environment Impact Assessment. S’agissant du second investisseur, le ministère du Commerce attend d’avoir plus d’informations avant de donner son feu vert. À noter que les quatre compagnies pétrolières, à savoir Vivo Energy, Engen, IndianOil et Total, sont déjà engagées dans les activités de soutage.

Les opportunités d’emplois

Dans un premier temps, précise le ministre Gungah, les activités d’avitaillement ne généreront que des emplois indirects. Sur le long terme, il y aura des opportunités d’emplois dans les domaines de l’assurance, de la vente et pour des postes d’opérateur, de responsable de la gestion des carburants et de fournisseur de navire.

Port-Louis peut-il se développer en un pôle régional pour l’avitaillement ? Ashit Gungah est convaincu que oui. «Conformément à notre vision de faire de Maurice un ‘Regional bunkering hub’, il est impératif que nous donnions les facilités afin d’attirer les navires pour s’approvisionner à Maurice», observe-t-il. Les opérateurs portuaires ont des avis mitigés sur la question. À l’instar de Julien Audibert, le Managing Director de Freight and Transit Company. Les frais d’avitaillement à Maurice demeurent toujours plus élevés qu’à Singapour et Durban, se situant respectivement à US$ 50 et US$ 100 la tonne, indique-t-il. Et d’ajouter : «Tant que nous n’aurons pas un carburant de qualité à un prix compétitif, nous ne pourrons pas prétendre devenir un ‘Regional bunkering hub’

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