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Banque mondiale: le risque viendra de l’incapacité à appliquer les réformes

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Banque mondiale: le risque viendra de l’incapacité à appliquer les réformes | business-magazine.mu

L’année 2014 se présente sous de meilleurs auspices. La Banque mondiale estime que les hypothèses du Budget 2014 sont généralement cohérentes, mais elle met en garde contre les risques à la baisse qui planent sur les perspectives économiques. L’incapacité à mettre en application le programme de réformes en fait partie.

Analysant les mesures annoncées dans le Budget 2014, la Banque mondiale souligne que les estimations de croissance économique de 3,8 % en 2014 sont basées sur une plus forte croissance mondiale et une reprise dans la zone euro. Bien qu’elle trouve cette analyse cohérente, l’institution de Bretton Woods ne manque pas de rappeler que d’importants risques à la baisse planent sur l’évolution de l’économie locale.

D’abord, la reprise en Europe est non seulement fragile, mais elle demeure aussi vulnérable. Il y a aussi le fait que l’économie globale risque d’être affectée par le rétrécissement du programme d’assouplissement quantitatif.

« Sur le plan domestique, le principal risque à la baisse qui pèse sur la perspective économique demeure la capacité du gouvernement à mettre en application l’agenda de la réforme, plus particulièrement dans les domaines qui viendront soutenir la croissance dans le moyen terme », déclare la Banque mondiale.

Des revenus à 21,5 % du PIB en 2014

Dans son analyse, l’institution de Bretton Woods explique également que les revenus du gouvernement par rapport au produit intérieur brut (PIB) passeront de 21,3 % en 2013 à 21,5 % cette année,grâce à une hausse dans les aides étrangères car la recette fiscale devrait rester inchangée à 18,5 %. En revanche, les subventions en pourcentage du PIB devront grimper de 0,4 % l’an passé à 0,6 % en 2014 dans le sillage d’une augmentation des contributions du Japon et de l’Union européenne.

Par ailleurs, les analystes de la Banque mondiale considèrent que le solde budgétaire doit être corrigé pour refléter les dépen-ses provenant des Extra-budge-tary funds. Pour 2013, ils estiment à 0,8 % du PIB la contribution additionnelle au déficit budgétaire, ramenant ainsi le chiffre à 4,5 %. C’est en expurgeant les dépen-ses émanant des Extra-budge-tary funds que le déficit arrive à 3,7 %. Idem pour 2014. La Banque mondiale calcule la contribution additionnelle à 1,2 % du PIB. Ce qui se traduira par un déficit de 4,4 %. Contrairement aux projections de 3,2 % annoncées dans le Budget, qui ne tiennent pas compte des Extra-budgetary funds.

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