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Banques: les profits avant impôts progressent de 14,4 %

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Banques: les profits avant impôts progressent de 14

Les banques mauriciennes demeurent résilientes en dépit de la conjoncture économique difficile. À fin mars 2014, les bénéfices avant impôts du secteur bancaire totalisaient Rs 16,3 milliards, ce qui représente une hausse de 14,4 % par rapport à la période correspondante en 2013. Même les banques qui ont subi des pertes durant la période précédente ont retrouvé la voie de la profitabilité.

Selon la Banque de Maurice, cette amélioration de la profitabilité a été soutenue par une hausse dans les revenus réalisés sur le marché domestique et émanant de sources étrangères. Pour l’année se terminant à fin mars 2014, le niveau de bénéfices avant impôts généré par le segment A (marché domestique) a crû de 10,4 % pour atteindre Rs 6,835 milliards.

Hausse de 1 % des crédits

Plusieurs facteurs ont contribué à cette progression, notamment une croissance des commissions et prestations de services (Fees and commissions) de l’ordre de 5,6 % suivie d’une hausse de 3,7 % du revenu net d’intérêt. Après une contraction de 22,8 % durant la période se terminant en mars 2013, les profits avant taxes provenant de sources étrangères ont grimpé de 17,4 % pour atteindre Rs 9,5 milliards. Ce résultat s’explique par une baisse de 50,5 % dans les charges de dépréciation de créance.

Par ailleurs, le crédit octroyé par les banques à fin mars 2014 a augmenté légèrement de 1 % comparé à une hausse de 9,2 % à pareille période en 2013. Ce ralentissement reflète une  baissedans le crédit accordé au secteur privé local et une contraction du créditsur le plan transfrontalier en raison des incertitudes entourant la révision du traité de non-double imposition fiscale qui lie Maurice à l’Inde.

Le crédit au secteurprivé, qui représente 44,3 % du crédit bancaire, a crû de 5,2 % durant l’année se terminant en mars 2014 contre une hausse de 13,1 % un an auparavant.

La Banque centrale s’inquiète de la détérioration de la qualité des actifs des banques depuis février. Elle constate que le ratio de créances douteuses par rapport au crédit alloué au secteur privé est resté au-dessus de la barre des 5 % durant l’année. Selon la Banque de Maurice, « la hausse continue des crédits improductifs sur les derniers trimestres est une source d’inquiétude. »

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