Rachat des éditions de l’océan Indien : la restructuration en marche
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Placées sous administration en août 2015 pour cause de dettes s’élevant à Rs 55 millions, les Éditions de l’océan Indien (EOI) ont, depuis, trouvé un repreneur en la personne de Yashvin Hassamal, Managing Director de la compagnie HobbyWorld. «HobbyWorld est aujourd’hui une entreprise solide et mature. Nous étions en quête d’un nouveau challenge. De plus, comme HobbyWorld est spécialisée dans la fourniture de matériel scolaire, nous collaborions souvent avec les EOI. Il y a donc une possibilité de synergie entre les deux compagnies», fait ressortir le nouveau propriétaire des EOI.
La reprise des EOI par Yashvin Hassamal a été officialisée le 22 décembre 2015. L’opération s’est chiffrée à Rs 30 millions. Si le nouveau gérant a choisi de conserver les 54 employés existants, «certains ont décidé de partir», indique-t-il. En fait, trois autres compagnies avaient manifesté leur intérêt quant à une éventuelle reprise des EOI mais au final, ce sont les propositions du MD de HobbyWorld qui ont été retenues. En effet, le nouveau propriétaire a affiché son intention de revoir totalement le business model de la compagnie. Pour ce faire, un plan de restructuration a été mis sur pied. Le but est de redorer l’image des EOI.
Selon Yashvin Hassamal, cette phase de restructuration s’étalera sur une année. «Ce plan de restructuration comprend plusieurs aspects. Il s’agit notamment de rénover le bâtiment et notre ‘bookshop’ [NdlR : à Rose-Hill], de rétablir la confiance chez les ‘stakeholders’ et les auteurs, qui sont les partenaires de longue date des EOI», soutient-il. Le repreneur des EOI n’écarte pas, en sus, la possibilité d’avoir sa propre imprimerie ou encore d’étendre davantage les activités de l’entreprise sur le marché local et dans la région de l’océan Indien.
L’exercice de restructuration démarrera en février. «Nous avons décidé de nous concentrer sur la restructuration de la compagnie à partir de février 2016 car en ce moment, nous sommes en pleine période de rentrée scolaire», précise Yashvin Hassamal.
