Subana refait son apparition dans les rayons

Après trois années d’absence, la marque de biscuits Subana signe son retour sur le marché local. La compagnie Indian Ocean Freelance Marketing Ltd (IOFML), qui opère sous la bannière de Freelance Distributors, a procédé au rachat de la marque et de l’unité de production de Bell Village en octobre dernier au coût de Rs 40 millions. Ce mois-ci, l’entreprise a démarré l’importation de biscuits qu’elle fait fabriquer dans une usine à Hyderabad en Inde.

Quatre variétés de la gamme des biscuits Subana devraient faire leur apparition dans les
rayons dans les deux prochaines semaines, à savoir Morning Tea, Petit Beurre, Marie et Kris, indique Yashveer Takoordyal, Head of Marketing à Freelance Distributors. Ainsi, 45 tonnes de biscuits sont déjà arrivées à Maurice et sont en processus de distribution auprès des petits et grands revendeurs du pays.

«L’objectif est d’atteindre 75 à 100 tonnes d’ici à fin septembre. Ce sont les mêmes biscuits Subana élaborés à partir des mêmes recettes et confectionnés par la même usine qui produisait ces biscuits avant la fermeture de Subana en 2012. Nous avons cependant apporté des améliorations au goût et à la qualité. Durant les dernières années précédant la fermeture, les biscuits Subana étaient produits selon une cost-driven approach», souligne Yashveer Takoordyal.

Un soin particulier a été accordé à l’emballage.Le logo à été modifié.Alors que les couleurs d’origine ont été conservées. L’année de création de la marque, soit 1970, est par ailleurs mentionnée, de même que le slogan «Nou pays, nou biscuit».

Les couleurs d’origine des emballages ont été conservées,  notamment le jaune pour Petit Beurre, le vert pour Morning  Tea, le marron pour Marie et le rouge pour Kris. Les biscuits sont présentés dans un emballage mat qui comprend aussi une bande verte occupant 20 % de l’espace. C’est une indication que le produit est  100 % végétarien.

La production locale relancée d’ici à fin 2016

«Le développement des emballages comprenant le design, le moule, le film et la commande minimale qu’il faut placer coûte environ $3 000 par produit», précise Yashveer Takoordyal.

S’agissant de la relance de la production locale, elle est prévue d’ici à fin 2016. Il faudra, au préalable, réaménager l’usine avec des équipements modernes. Yashveer Takoordyal fait toutefois ressortir qu’il n’est pas très lucratif de produire à Maurice en raison de la forte concurrence liée à l’abolition des barrières à l’importation des biscuits.

Freelance Distributors table sur un certain équilibre entre la production locale et importée pour, d’une part, assurer sa compétitivité et, de l’autre, être en mesure de réintroduire la totalité de la gamme Subana, qui comprend une trentaine de variétés de biscuits.

«Il faut aussi prendre en considération le fait que la farine est à bien meilleur marché en Inde. Nous n’écartons pas non plus une production en Europe et au Moyen-Orient. Il faut considérer l’externalisation comme étant une solution durable», soutient Yashveer Takoordyal. Avant d’ajouter qu’une partie de la production locale sera exportée sur le marché africain.