Sucre : une production de 415 000 tonnes attendue
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La production sucrière devrait être meilleure qu’en 2013. Sur la base des informations recueillies à ce stade et des conditions climatiques actuelles, la Chambre d’Agriculture estime que la production sucrière pour 2014 sera d’environ 415 000 tonnes. Cela en se basant sur une production d’environ 4 millions de tonnes de canne et d’un taux d’extraction moyen de 10,4 %. En 2013, 3,8 millions de tonnes de canne ont été récoltées pour une production de 404 713 tonnes de sucre.
Conditions climatiques favorable
La campagne sucrière 2014 démarre le 26 mai avec la mise en route de l’usine d’Alteo à Fuel. Omnicane dans le Sud et Médine à l’Ouest suivront à la mi-juin. La dernière usine à entrer en opération sera celle de Terra située dans le Nord, le 1er juillet. Selon les indications disponibles à ce jour, la récolte sucrière devrait se terminer vers la fin de décembre, au bout d’environ 34 semaines, soit six semaines de plus que pour la dernière récolte.
Cette première estimation de la récolte a été établie à l’issue de la première réunion du Crop Estimate Coordinating Committee pour l’année qui s’est tenue le 14 mai, et présidée par la Chambre d’Agriculture. Ce comité est constitué de représentants de la Mauritius Cane Industry Authority, du Mauritius Sugarcane Industry Research Institute, des établissements sucriers, du Sugar Insurance Fund Board, du Mauritius Sugar Syndicate, de Statistics Mauritius et du ministère de l’Agro-industrie.
De manière générale, cette campagne 2013-14 a été marquée par une pluviométrie globale au-dessus de la normale durant la période s’étendant d’octobre 2013 à avril 2014. Ainsi, la pluviométrie enregistrée dans les régions Est, Ouest et Sud a été largement excédentaire par rapport à la normale. Celle du Centre et du Nord a été proche de la normale. Cette pluviométrie, dans l’ensemble bien répartie, couplée à un bon ensoleillement et des écarts de température au-dessus de la normale pour ce mois d’avril, a été bénéfique non seulement à la croissance de la canne, mais aussi à sa maturation et en conséquence, favorable à l’accumulation de saccharose.
