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Comment parler pour que mon collègue écoute ?

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Richard Gourel de Saint-Pern, C.Ht, C.M.C Certified Hypnotherapist, Certified Master Coach & Certified NLP Practitioner Managing Partner - Dynargie (Mauritius & Madagascar)

En entreprise, vous avez mille fois envie que votre entourage professionnel réponde à vos attentes et besoins pour que votre job se déroule sans anicroche et que vous puissiez accomplir vos objectifs. Vous voudriez, en effet, que le collègue accepte facilement les demandes que vous lui faites, sans discuter. Pour autant, la capacité que votre collègue a de répondre positivement à vos requêtes dépend de votre propre capacité à écouter le collègue pour qu’il parle.

Autrement dit, votre enjeu, c’est de savoir écouter pour que le collègue parle et de parler pour que le collègue écoute. Et cela demande votre engagement. Comme dit Henri Ford : « Être ensemble est un début, rester ensemble constitue un progrès, travailler ensemble est la clé du succès. »

Voici quelques principes qui vous aideront à bien communiquer latéralement, et donc à bien utiliser l’écoute et les questions, les deux outils clés de la communication.

Préparation : 99 % du succès, c’est la préparation. Demandezvous ce que connaît le collègue du problème ou de la situation, les questions et informations qui l’intéresseront, envisagez les objections possibles et vos réponses, identifiez le meilleur moment et le cadre, et vérifiez votre attitude. Traitez le collègue comme votre client.

Adopter une approche positive : le principe de base en communication, c’est que l’autre n’agit pas, il réagit à mon comportement. Si vous voulez du positif – c’està- dire être capable d’influencer l’autre vers les décisions qui sont bonnes pour lui, vous et l’entreprise – votre capacité de semer du positif vient en premier. Rappelezvous aussi que sous pression, vous basculez immédiatement dans des comportements de fuite ou d’attaque.

« Être ensemble est un début, rester ensemble constitue un progrès, travailler ensemble est la clé du succès »

Une fois que vous reconnaissez dans quelle direction la mécanique de votre esprit vous emporte, vous pouvez stopper cela et choisir de répondre constructivement à la situation et aux personnes. C’est à vous de vous positionner pour voir votre collègue comme un allié et vous affirmer que vous pouvez faire une différence pour votre situation.

Définir un but commun : avant d’avancer dans le dialogue, il est vital de construire comme un pont entre vous et le collègue en rappelant les objectifs qui vous rassemblent, et qui fondent la présente communication.

Lorsque les deux parties s’entendent dessus, il est bien plus aisé désormais d’évoquer les problèmes.

Dire « nous » et non pas « Je » : en parlant ainsi, vous créez le sens d’une mutualité et évitez les combats de coqs : « moi » contre « toi ». Vous invitez l’autre à dépasser les cloisonnements des départements ou des champs d’expertise.

Poser les faits : exprimez les faits, droit au but et avec précision. Soyez concret, et ne confondez pas personnalité et actions. N’évaluez pas car dès que vous jugez et critiquez, le dialogue est rompu.

Demander l’aide : intéressez- vous aux idées du collègue et posez des questions ouvertes influencées qui dirigent la réflexion ou la prise d’information. Impliquez le collègue dans la recherche de solutions. Prenez le temps de bâtir sur ses idées et de construire avec la pierre qui est dans son jardin, selon une métaphore que j’affectionne particulièrement.

Proposer l’aide : impliquezvous et partagez vos solutions. Prenez une part active à faire aboutir les choses. Pas de « j’ai besoin de cela, et c’est à toi de faire ». Vous pouvez être sûr que le tug-ofwar démarre dès ce moment.

Parler positivement : utilisez des mots positifs. Exprimez-vous en termes de ce qui est possible, désirable, utile. Ayez l’énergie du futur. Ne passez pas votre temps à justifier les erreurs du passé. Demandez-vous ce qui est tout de suite possible pour revenir aux résultats. Démontrez l’écoute réceptive : écoutez l’autre jusqu’à la dernière note de silence et reformulez constructivement avant de faire valoir votre point de vue différent.

Valorisation : remerciez le collègue pour ses contributions, montrez de la courtoisie et gardez votre tempérament sous contrôle.

Privilégier l’intérêt général : avant de concrétiser les solutions, prenez le temps de les examiner en vérifiant qu’elles vous rapprochent des objectifs recherchés par l’entreprise, vous, les clients, vos deux départements. N’acceptez aucune idée sans avoir vu comment elle répond aux attentes des parties prenantes.

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