CSR : meilleure coordination des fonds d’aide

Faciliter l’interprétation des CSR Guidelines et la dissémination des Policy Decisions. Tel est l’objectif derrière la mise sur pied d’un Advisory Technical CSR Committee. « Qui sera dans ce comité ? Ceux qui sont sur le terrain ou des conseillers ? Au niveau des ONG, nous demandons une communication permanente avec le CSR Committee », propose un porte-parole du Collectif des ONG.

Lors du Budget Speech, le ministre des Finances, Xavier Luc Duval, a également fait ressortir que le National Corporate Social Responsibility Committee sera tenu de fournir un communiqué annuel sur son site web, et ce par secteur, de la distribution du CSR Fund. De plus, il sera désormais possible, pour les compagnies, de financer la construction et l’amélioration des Child Day Care Centres. Elles seront autorisées à passer à l’exercice comptable suivant l’Excess CSR Spending et l’Excess CSR Fund.

Bien que le ministre des Finances soit venu de l’avant avec des mesures visant à soutenir le secteur du Corporate Social Responsibility (CSR), certains sont d’avis que les décisions prises ne sont pas en faveur de la société civile. « En observant le programme de CSR aujourd’hui, et les modifications qu’on y apporte, nous avons l’impression de n’être plus du tout dans cette optique d’aider la société civile et le développement social du pays, et cela en collaboration avec le secteur privé », estime Patricia Adèle Félicité, secrétaire générale de Caritas île Maurice et porteparole du Collectif des ONG.

Mais cette dernière admet néanmoins qu’elle est « contente de voir qu’il y a beaucoup de mesures ayant trait à l’éducation. Au niveau de Caritas, nous recevons beaucoup de demandes de jeunes qui veulent poursuivre des études universitaires, mais nous n’avons pas les ressources nécessaires pour leur venir en aide. Toutes ces mesures sont donc les bienvenues ». Pour éradiquer la pauvreté, dit-elle, il faut une approche globale.