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La crise oui, mais…

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La crise oui

La crise mondiale a une grande part de responsabilité dans l’érosion de la résilience économique du pays, soutient Chandan Jankee. Un avis partagé par le directeur du JEC. Raj Makoond va plus loin en soulignant les difficultés que rencontrent également les économies des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui, à un certain moment, semblaient être porteurs de beaucoup d’espoir dans un environnement économique mondial de plus en plus précaire. Cela dit, Chandan Jankee estime qu’il serait malhonnête et trop facile de mettre tous nos problèmes sur le dos de la crise mondiale.

« De nombreux pays très dépendants de l’économie mondiale, à l’exemple de l’Allemagne, de Singapour ainsi que plusieurs pays africains, arrivent à tirer leur épingle du jeu. Il faut se demander pourquoi ? » observe-t-il.

En effet, depuis quelques années, Maurice n’arrive plus à atteindre ses objectifs de croissance. D’où le fait que le Fonds monétaire International et le comité de politique monétaire parlent aujourd’hui d’une croissance « au-dessous de la moyenne ». Cela malgré le fait que le Gouverneur de la Banque centrale, Rundheersing Bheenick, considère que la situation n’est pas aussi dramatique étant donné la présente conjoncture mondiale.  

Cet écart de production, la Chambre de Commerce et d’Industrie l’explique par le fait que la production potentielle n’est pas sortie indemne du choc de 2009. Le rythme de la croissance aurait semble-t-il perdu 2 points entre la période d’avant-crise, en particulier de 2006 à 2008 et aujourd’hui, pour se fixer à 3,2 %. Cependant, à en croire les analystes, tout espoir n’est pas perdu et les moyens pour remonter la pente existent.

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