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Mieux exploiter les richesses de la terre et de la mer

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Mieux exploiter les richesses de la terre et de la mer | business-magazine.mu

Donner un second souffle à l’industrie sucrière, booster l’exportation des fruits et légumes et favoriser les échanges dans le domaine de la pêche. Tels sont les défis qu’attend le secteur primaire.

Le secteur primaire a encore un rôle important à jouer dans la création de la richesse. Au niveau du secteur sucrier, le gouvernement veut stopper l’hémorragie et persuader les planteurs à ne plus abandonner les champs. Cette mission a été confiée à la Mauritius Cane Industry Authority (MCIA).

Une évaluation a permis à l’organisme d’arriver à la conclusion suivante : on pourra récupérer et réhabiliter entre 600 et 700 hectares des terres abandonnées. De même, la MCIA invite les planteurs à louer leurs terres pour la production agricole avec d’autres planteurs.

De son côté, le ministère de l’Agro-alimentaire annonce qu’il s’attellera à donner plus de valeur ajoutée à la production du sucre blanc et de sucres spéciaux destinés à l’exportation, et ce sur une période de 10 ans. Dans cette optique, le Fields Operation Regrouping and Irrigation Project (FORIP) sera accéléré. La mécanisation des activités de la récolte sera promue afin de soutenir le FORIP. Quant à la promotion de l’exportation du sucre, elle se fera par le biais du Trade-fair Label. Le sucre provenant d’autres pays sera importé pour le raffinage. Concernant le programme de recherche et de développement du Mauritius Sugar Industry Research Institute, il sera appliqué selon les dispositions de la MCIA Act pour améliorer la production de la canne à sucre et de ses sous-produits.

 

Soutien à l’exportation

Dans le secteur non-sucre, le ministère de l’Agro-alimentaire sera particulièrement attentif aux besoins des planteurs et exportateurs de fruits et légumes. Le Freight Rebate Scheme, qui a été réintroduit en 2012 pour booster l’exportation de ces produits vers l’Europe, sera maintenu jusqu’en 2015.

Placé sous la supervision de l’Agricultural Marketing Board (AMB), le FRS est un programme financé par le ministère des Finances et qui comprend le remboursement total de 25 % des frais du fret. Ce remboursement est partagé à part égale, soit de l’ordre de 12,5 % entre l’exportateur et le planteur sur l’exportation de chaque cargaison. Les fruits et légumes compris dans ce plan sont : l’avocat, le fruit de Cythère, le letchi, le fruit de la passion, l’ananas, le carambole, le fruit à pain, le haricot vert, le petit piment vert, les brèdes, le cœur de palmiste ou encore les orchidées et les anthuriums. Sur les Rs 10 millions prévues pour le financement de ce programme, Rs 7 339 623 ont été payées ou sont sur le point d’être décaissées en faveur des exportateurs et planteurs, indique un porte-parole du ministère de l’Agro-alimentaire.

Par ailleurs, l’Agricultural Marketing Board (AMB) et le Food Security Fund Committee continuera à opérer les trois Seed Purchase Schemes pour épauler les petits planteurs d’oignon, de pomme de terre et d’ail. Ces projets comprennent un plan de financement des semences des trois aliments mentionnés.

Dans le domaine de la pêche, les initiatives aquacoles seront encouragées. Dans cette optique, un projet d’élevage de crabes sera lancé sur une base pilote, annonce le ministre Nicolas Von-Mally. « Ce sera un projet pilote de 10 000 boîtes de crabes qui se fera un peu partout dans l’île et sera soutenu par l’Albion Fisheries Research Centre », précise-t-il. Maurice fera aussi ses premiers pas dans l’algoculture. Afin de mieux cerner les techniques de la culture d’algues, le ministre de la Pêche se rendra en Chine et aux Philippines. L’élevage de langouste est aussi annoncé.

Suivant le partenariat avec la Japan Tuna Fisheries Cooperation Association, notre port accueillera d’ici à la fin de 2013 une flotte de 25 bateaux japonais. Ces bateaux seront délocalisés de Cape Town. Quant à la compagnie réunionnaise Sapmer, elle livrera d’ici à fin mars une chambre froide à -40ºC et une unité de transformation d’une capacité de 21 000 tonnes par an. Celle-ci emploiera 500 personnes et sera dédiée à la fabrication du sashimi pour le marché japonais et étranger.

D’autres partenariats devraient se concrétiser, notamment avec Vathiar, une compagnie indienne, avec 10 Long Liners qui opérera dans notre zone économique exclusive

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