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Roche Bobois: le mobilier à la française

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Roche Bobois: le mobilier à la française | business-magazine.mu

A l’échelle mondiale, Roche Bobois est une référence dans le domaine du mobilier haut de gamme. Depuis quelques semaines, cette enseigne parisienne est présente au Circle Square.

Pari réussi pour Roche Bobois. Cette enseigne parisienne spécialisée dans le mobilier haut de gamme et qui comprend 250 magasins dans une quarantaine de pays a ouvert ses portes au Circle Square à Forbach fin novembre. Selon Martin Gleize, directeur du développement international de Roche Bobois, la décision du groupe français d’étendre ses opérations à Maurice, coulait de source. « Maurice fait partie de ces petits pays à fort développement et qui représentent un fort potentiel sur notre carte », observe-t-il.

La branche mauricienne de Roche Bobois est gérée par Bernard Fanchette qui est aussi le directeur de deux marques de renom en matière d’aménagement d’intérieur, à savoir Vivere Living et Mobalpa. C’est justement suite à une rencontre entre Martin Gleize et le couple Fanchette que l’idée d’ouvrir un magasin Roche Bobois à Maurice a germé.

Représenter la célèbre marque parisienne était pour Bernard Fanchette une aubaine. Une marque pour laquelle il ne cache pas son admiration. « Autrefois, quand mon épouse et moi nous nous rendions en France, nous adorions admirer la vitrine de Roche Bobois à Paris », confie-t-il.Après Vivere Living et Mobalpa, Roche Bobois vient compléter l’offre du couple Fanchette dans le domaine de l’ameublement et de l’agencement habitat à Maurice.

 

L’art de vivre
français

 

La mission de Roche Bobois est d’incarner, dans le monde entier, un certain art de vivre français. « Notre mission est d’exporter de la valeur en matière de meubles dans le monde entier »,souligne Martin Gleize. C’est en 1960 que la marque voit le jour à Paris. En 1973, Roche Bobois se lance pour la toute première fois dans le virage de l’internationalisation, en implantant son premier magasin à l’étranger, plus précisément en Amérique du Nord.

« Aujourd’hui, nous exportons, développons et démontrons notre créativité, notre innovation et diversifions nos produits », fait valoir Martin Gleize. De nos jours, Roche Bobois Groupe brasse un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros, soit près de Rs 20 milliards. Le groupe a coutume de régulièrement dévoiler une nouvelle branche dans le monde. Roche Bobois est présente notamment en Algérie, en Chine, compte deux branches en Allemagne et ouvrira, au début de l’année prochaine, un magasin aux Philippines.

Dans l’intervalle de janvier-février 2013, Roche Bobois dévoilera une troisième branche en Allemagne qui est un marché à fort potentiel.Les autres marchés porteurs pour l’enseigne française incluent la Colombie, la Chine, Londres où Roche Bobois compte huit magasins, Jakarta et New York.

Les produits de la marque parisienne sont-ils adaptés à la bourse du Mauricien ? A cette question, Bernard Fanchette explique que Roche Bobois était déjà connu du consommateur mauricien. « Roche Bobois n’est pas une marque méconnue ici. Avant même l’ouverture de Roche Bobois à Maurice, nombre de Mauriciens avaient coutume d’acheter les meubles de cette marque à La Réunion. Je dirais que 75 % des Mauriciens sont familiers avec la marque parisienne », remarque-t-il.

Pour Bernard Fanchette, il ne fait pas de doute qu’une clientèle à la recherche de qualité n’hésitera pas à mettre la main à la poche, quitte à débourser de grosses sommes pour faire l’acquisition des meubles Roche Bobois. Car c’est une marque exclusive, luxueuse, utile et intelligente. « Roche Bobois est une marque de qualité qui se transmet de génération en génération. En sus, nous offrons un service de décoration dans le but d’aider le client à harmoniser son intérieur », poursuit-il.

Malgré la crise, Roche Bobois a pu tirer son épingle du jeu. « La période de 2011 à 2012 a été très compliquée pour le groupe. Ce sont nos branches dans la zone euro, notamment en Espagne et en Italie, qui ont été les plus touchées. Mais nous ressortons complètement grandis, voire plus forts », souligne Martin Gleize. Pour se mettre à l’abri, Roche Bobois s’est focalisé sur ses marchés non affectés par les effets pernicieux de la chute de l’euro, dont l’Afrique et le Moyen-Orient.

« Ces marchés hors du territoire européen ont compensé nos pertes. Il faut savoir que les marchés africains et du Moyen-Orient connaissent un fort développement », poursuit-il. S’insérant dans le droit fil de cette stratégie de positionnement sur des marchés porteurs, Maurice est appelée à devenir un pion essentiel pour Roche Bobois.

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