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Courtier d’assurances: mettre l’entreprise à l’abri du désastre financier

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Courtier d’assurances: mettre l’entreprise à l’abri du désastre financier | business-magazine.mu

Le courtier d’assurances est un expert dans la gestion du risque. Ces services sont requis par les entreprises et les particuliers pour l’élaboration de programmes d’assurance, parfois complexes, qui requièrent une connaissance pointue de l’aspect légal des contrats et des risques associés à un large éventail de métiers. Dans certains cas, ses conseils avisés peuvent éviter à l’entreprise de perdre des millions.

Pendant longtemps, le courtier d’assurances n’a pas été reconnu à sa juste valeur. Pourtant, dans l’industrie des assurances, il est considéré comme un expert qui occupe le sommet de l’échelle des valeurs. Devenir courtier nécessite des années de pratique et des études poussées dans le domaine du courtage d’assurance.

Avec l’évolution de la société mauricienne, qui est désormais de plus en plus consciente de la nécessité de contracter une police d’assurance pour se prémunir contre les risques du quotidien, le métier de courtier d’assurances est davantage valorisé. L’influence des nouvelles technologies a fait que la nature des métiers de certaines sociétés est devenue plus complexe. Le courtier d’assurances est ainsi appelé à travailler sur des contrats complexes d’un point de vue légal. C’est le cas dans le secteur financier, où la composante informatique et d’externalisation fait aujourd’hui partie intégrante des activités des opérateurs.

Évaluer les risques auxquels sont sujettes ces sociétés est une tâche compliquée. Dans ce genre de cas, la voix de la sagesse dicte qu’on ait recours aux conseils d’un expert en risque qui, après une étude minutieuse, saura mieux jauger le type de couverture dont l’entreprise a besoin. Une précaution qui, dans certains cas, peut éviter à l’entreprise de perdre des millions moyennant le paiement d’une prime décente.

Maximum de protection

Marc Ponnen, président et Chief Executive Officer de Britam, souligne ce fait. Il y a un intérêt accru des entreprises pour les services des assureurs-conseils, observe-t-il : « De plus en plus d’entreprises prennent conscience de la complexité des risques tant matériels que légaux. L’apport et l’expertise du courtier sont sollicités pour leur garantir le maximum de protection contre les risques auxquels ils peuvent faire face. Dans le passé, n’étant pas suffisamment informées, certaines entreprises se sont retrouvées dans des situations de non-indemnisation étant donné que leurs couvertures d’assurance n’étaient pas adéquates.»

Steve Yue Tze Kung, Chief Operating Officer d’INRE Management Services, abonde dans le même sens. Nous sommes déjà dans l’ère du risque virtuel et cybernétique, remarque-t-il. Une donne que les entreprises ne peuvent occulter. Le piratage des données informatiques et des produits financiers qui passent par le canal informatique peut paralyser une entreprise, causant des préjudices financiers substantiels. « De nos jours, les cambriolages sont virtuels. On a eu le cas du géant Sony, qui a perdu près de $ 75 millions suivant le piratage de ses données informatiques. Autant dire que nous faisons face à des risques nouveaux. Dans ce nouvel environnement, le courtier a l’obligation d’être à l’avant-garde pour proposer des produits correspondant à ce genre de risques. À INRE Management Services, nous avons des produits qui sont taillés pour le ‘Cyber Liability’», indique Steve Yue Tze Kung.

Dans l’absolu, le risque zéro n’existe pas, comme le reconnaît Steve YueTze Kung. N’empêche, grâce à sa connaissance approfondie des risques associés à une large palette de métiers, le courtier d’assurances est en mesure de prodiguer un conseil éclairé à son client. Rassurée que tout l’aspect risque lié à ses activités est pris en charge par un professionnel, l’entreprise est en mesure de se concentrer sur ses opérations au quotidien.

 

Ce qu’il faut pour exercer comme courtier

Le courtier d’assurances doit avoir plusieurs cordes à son arc. Une bonne connaissance des risques associés à une large palette de métiers et comprendre ce qu’est le service sont des  qualités nécessaires. Le courtier est également tenu de constamment se tenir à jour pour étudier les risques nouveaux qui émergent, notamment, avec l’apport des nouvelles technologies dans le monde professionnel.
« Au départ, le courtier d’assurances doit comprendre la notion du service.Il doit avoir des connaissances techniques en matière d’assurance.Cela prend du temps.Il lui faut également comprendre les applications informatiques, les rudiments de la gestion, la finance, la comptabilité. Ce qui va lui permettre de transcrire les besoins de l’assuré dans un contrat d’assurance. C’est une multitude de compétences qui s’acquièrent au fil des années avec comme base départ un diplôme en assurance qui est suivi d’un approfondissement personnel», précise Patrick Bouic, directeur de City Brokers.
Avis que partage Marc Ponnen, président et CEO de Britam : « Ce métier nécessite une forte expérience et une solide base d’expertise. La connaissance des produits d’assurance disponibles sur le marché mauricien est, bien entendu, indispensable.»
La qualification de référence recommandée pour exercer dans le courtage d’assurance est l’Associate of The Chartered Insurance Institute (ACII) et ultérieurement celui de Chartered Insurance Broker.
Quant à la firme de courtage, elle peut aspirer au statut de Chartered Insurance Brokers, label de professionnalisme délivré par le Chartered Insurance Institute du Royaume-Uni.
 

Comment est calculée la commission

Avoir recours aux services d’un courtier ne signifie pas forcément payer ses primes à un taux plus élevé. Au contraire : bien souvent, le courtier travaille sur des clauses dans le contrat d’assurance et, après négociations avec les assureurs, est en mesure de proposer des polices assorties à des primes à taux intéressant. C’est lui qui s’occupe du paiement de la prime auprès de l’assureur et gère les dossiers de réclamations.
« C’est une mauvaise perception que de croireque le courtier touche une importante commission. Celle-ci est payée par la compagnie d’assurances où le dossier est classé. Le montant de la commission est compris dans la prime. Une compagnie d’assurances a le devoir de facturer au courtier la même prime qu’elle aurait facturée au client », explique Guillaume Bouic, directeur de Palaos.
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