Éducation privée : un complément à l’enseignement public
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Les écoles privées – maternelles, primaires et secondaires – contribuent grandement au secteur éducatif mauricien. Ces institutions font partie de nos mœurs car elles constituent un complément à l’éducation publique. Dans le privé, les cours dispensés sont plus orientés vers les étudiants, les ciblant individuellement ; le professeur peut ainsi se concentrer sur la progression de chacun d’eux.
Située dans la région de Montagne Ory à Moka, l’école Clavis International Primary School accueille des enfants âgés de 3 à 11 ans. Cet établissement accorde une importance particulière à privilégier les interactions entre les enseignants et les élèves, en limitant le nombre d’élèves par salle de classe – entre 10 et 14 pour le pré-primaire destiné aux 3 à 4 ans et autour de 20 à 23 élèves pour le cycle primaire. L’école emploie 55 enseignants et assistant-enseignants à plein temps ainsi que quatre autres à temps partiel.
La Clavis International Primary School a ouvert ses portes en 1991 afin d’offrir la possibilité aux parents de voir leurs enfants fréquenter un collège privé sans qu’ils ne prennent part au préalable aux examens du CPE, une épreuve stressante à la fois pour eux que pour les enfants.
La Clavis International Primary School peut ainsi se concentrer sur le développement d’un curriculum plus large qui couvre davantage de matières, principalement axées sur les « arts expressifs», comme le souligne le maître d’école, Nicholas J. Hamer.
Le contenu des enseignements est axé sur le programme du primaire du Baccalauréat International. « Nous utilisons une approche à la formation qui est basée sur une méthodologie qui pousse l’élève à se poser des questions et à chercher des éléments de réponse, contrairement au mode plus traditionnel d’apprendre en récitant », nous explique Nicholas J. Hamer.
Développement holistique
« Notre système demande des compétences de réflexion plus élevées, permettant le développement global de l’enfant. Par conséquent, ce n’est pas seulement le développement académique mais aussi celui au niveau social et émotionnel de l’enfant qui est encouragé», ajoute le maître d’école.
Au niveau secondaire, Le Bocage International School (LBIS) compte actuellement plus de 560 étudiants de 11 à 18 ans, sous la supervision d’une soixantaine d’enseignants. LBIS est accrédité par le ‘Council of International Schools’ (CIS), partageant l’engagement de cette association à offrir une éducation internationale avec d’autres établissements d’élite à travers le monde.
L’anglais est privilégié comme médium d’enseignement et la dimension internationale ne se limite pas seulement à son curriculum reconnu internationalement mais aussi aux 23 différentes nationalités qui sont présentes dans cette institution académique.
Les cours dispensés au Bocage International School permettent aux étudiants de prendre part aux examens de l’International General Certificate of Secondary Education (IGCSE) à la fin de la Form 5 et à l’International Baccalaureate Diploma Programme (IBDP) à l’issue de leurs études en Form 7, ce qui leur ouvre les portes lorsqu’ils essayent de s’inscrire à des universités et autres institutions académiques tertiaires, non seulement à l’île Maurice mais aussi à travers le monde.
Répondre aux exigences du marché
Andrew R. Scott, le chef d’établissement du Bocage International School, fait ressortir que le collège accueille des étudiants avec des degrés de capacité différents. Le personnel enseignant du LBIS travaille en étroite collaboration avec les collègues de plusieurs écoles primaires afin d’assurer une transition sans anicroche vers le LBIS.
Abordant les projets d’avenir, Andrew R. Scott nous a déclaré que Le Bocage International School se trouve dans la «candidacy phase of autorisation» pour le programme de formation de l’International Baccalaureate Middle Years. L’introduction de ce programme a eu un impact positif sur le mode d’enseignement et d’acquisition du savoir par les étudiants des Forms 1 à 3, favorisant l’esprit critique et leur permettant de mieux répondre aux nouvelles exigences du marché du travail.
L’établissement secondaire va construire, l’année prochaine, un nouvel espace de formation qui va comprendre un studio d’enregistrement ainsi qu’un auditorium, un laboratoire pour les langues et un espace pour enseigner la danse et l’art dramatique.