Emboss fait bonne impression

L’entreprise créée par Rooben Kistnen a su se faire une place sur les marchés local et régional de l’impression publicitaire en un peu plus de 11 ans d’existence. Elle ouvrira cette année une deuxième unité de production à Maurice.

C’est en 2003 qu’Emboss voit le jour, à l’initiative de Rooben Kistnen. Ancien membre de la Special Mobile Force, il décide de se spécialiser dans l’impression publicitaire, avec la création d’une unité de production à Port-Louis. Nous l’avons rencontré dans le bâtiment dont il a fait l’acquisition, à la rue Ruisseau des Créoles.

En un peu plus de 11 ansd’existence, Emboss a su allier créativité et dernières technologies pour se constituer un solide portefeuille clientèle. Celui-ci comprend actuellement des groupes et compagnies reconnus à Maurice comme à l’étranger, dont : Iframac, HSBC, MCB, Pick’N’Eat (KFC), la National Empowerment Foundation, Mauritius Telecom ainsique la multinationale Glasgow Smithkline GSK. Le créneau de l’impression digitale grand format dans lequel Rooben Kistnen s’est engagé lui a nécessité des investissements, notamment dans des machines de pointe. Mais force est de constater que l’entrepreneur a été bien inspiré puisque malgré la conjoncture difficile, Emboss a réussi à se faire un nom au-delà des côtes mauriciennes grâce, en outre, à une stratégie d’expansion
régionale réfléchie. L’entreprise a ainsi décroché des contrats à La Réunion, Madagascar, aux Seychelles et au Kenya.

L’une des valeurs qui priment chez Emboss estl ’innovation. En plus de l’impression digitale grand format pour les panneaux d’affichage (billboards), une diversification de ses activités l’a amenée à se construire une identité de one-stop shop de la communication visuelle intérieure et extérieure. À l’impression offset adaptable à différentes matières, s’ajoute en effet une signalétique variée qui offre au client d’Emboss la possibilité d’opter pour la 3D ou les écrans et panneaux LED, par exemple. L’entreprise propose également des produits publicitaires, des présentoirs destinés aux commerces et le matériel pour l’habillage publicitaire des véhicules.

C’est pourtant dans des conditions modestes que Rooben Kistnen tente l’aventure de l’entrepreneuriat le 21 février 2003, au lendemain de l’anniversaire de sa fille. Passionné d’art et conscient de l’importance de la qualité dans le secteur hautement concurrentiel qu’est l’impression publicitaire, l’entrepreneur n’hésitera pas à se tourner vers l’Allemagne pour l’importation de machines qui permettront à Emboss d’assurer une productivité élevée. «Au cours de ces dernières années, notre société a investi massivement dans des dispositifs technologiques et des machines ainsi que dans de nouveaux équipements d’un haut degré de précision, avec des capacités de production supérieures», explique le directeur général avant d’ajouter que « si certains opérateurs prennent une heure pour livrer une affiche de billboard, à Emboss, celle-ci peut être prête en 20 minutes ». S’agissant de l’impression offset, la capacité de production de l’entreprise est de 300 000 brochures par jour.

N’ignorant pas le potentiel de la région, incluan tl’Afrique, pour les entreprises locales, Rooben Kistnen tient avant tout à renforcer son positionnement sur le marché mauricien où règne, dit-il, « une compétition féroce et où il n’y a pas de place pour les amateurs ». Pour ce faire, le professionnalisme a été érigé comme autre valeur phare d’Emboss. À l’écoute du client, l’entreprise propose des forfaits qui ciblent différents budgets. En outre, de la conception à la livraison, en passant par la fabrication, chaque projet fait l’objet d’un suivi rigoureux.

Les locaux de la compagnie, d’une superficie totale de 6 000 pieds carrés, comportent quatre étages dédiés aux différents départements. Quant à l’effectif, ils’élève à 30 personnes. Ambitieux, Rooben Kistnen annonce l’ouverture d’une deuxième unité de production à Maurice pour fin 2014. Et le directeur général de conclure : « Le renforcement de notre production et de notre main-d’œuvre a toujours été notre préoccupation première.»