Les Moulins de la Concorde: un quart de siècle au service du pays
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La minoterie Les Moulins de la Concorde fournit environ la moitié des besoins du pays en farine. Après vingt-cinq ans d’opération, l’entreprise, qui est cotée sur la Bourse de Maurice, compte quelque 2 000 actionnaires.
Créée en septembre 1989, la minoterie Les Moulins de la Concorde (LMLC), qui fait partie du groupe Food and Allied, célèbre cette année ses vingt-cinq ans d’opération. La naissance de LMLC a permis au pays de ne plus dépendre de l’importation pour ses besoins en farine qui s’élèvent à environ 100 000 tonnes par an. LMLC fournit, à ce jour, près de la moitié de ce vo-lume. Cela après un exercice d’appel d’offres en bonne et due forme lancé par la State Trading Corporation. « L’appel d’offres concerne la moitié de la quantité de farine consommée à Maurice, le reste nous étant attribué au prix du meilleur soumissionnaire. Bref, nous sommes en concurrence avec toutes les minoteries du monde », fait ressortir Cathe-rine Ahnee Gouérec, chargée d’études à LMLC.
Revenant sur les débuts de la minoterie, elle souligne : «L’implantation de LMLC visait à répondre aux besoins des Mauriciens, aussi bien les professionnels que les consommateurs. La farine est une denrée de base de l’alimentation des Mauriciens. À tel point que cela fait plusieurs années qu’elle bénéficie d’une subvention gouvernementale. La farine est un produit fragile qui s’altère au bout d’un certain temps. Autrefois, nous importions de la farine de l’Australie et de la France, mais les conditions de voyage n’étaient pas favorables à la fraîcheur de ce produit et, par conséquent, à la qualité des produits obtenus, notamment le pain. »
LMLC est aujourd’hui une compagnie publique cotée sur le marché secondaire de la Bourse de Maurice. Elle compte 2 000 actionnaires et dispose d’un effectif de 127 employés permanents et de 25 employés saisonniers. De huit à l’origine, LMLC a doublé le nombre de ses silos. Dans des conditions optimales, ceux-ci conservent jusqu’à 40 000 tonnes de blé. La minoterie a également installé un deuxième moulin.
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