L’optique ne connaît pas la crise

Le marché de l’optique répond avant tout à un besoin fonctionnel chez l’homme : celui de bien voir ! Un levier qui alimente ce secteur et malgré la crise, les métiers des yeux ne connaissent pas la grisaille. Il est vrai que le vieillissement de la population lui assure une nouvelle clientèle… en augmentation constante !

Le secteur de la vue s’est structuré au fil des années en adoptant un développement régulier, et son avenir semble prometteur. Il ne cesse de croître, en effet, avec l’augmentation constante du nombre de prestataires.Cette situation a pour résultat une multiplication d’offres diversifiées : les verres, les montures, les lunettes de soleil, la contactologie. Des services professionnels ont de même fait leur apparition avec les dernières tendances qu’a entraînées la technologie.

Bien que vivant au rythme d’une concurrence acharnée, ce fructueux marché se conjugue avec divers facteurs qui ont pour effet de dynamiser les affaires. Résultat :cette industrie ne vit pas les contrecoups des problèmes économiques, et connaît même une croissance soutenue depuis ces trois dernières années. « Malgré le contexte économique actuel, le secteurs’en sort relativement bien.Cela s’explique en partie par le fait que, de plus en plus, les Mauriciens prennent conscience de l’importance d’une bonne santé visuelle », constateYann Jullienne, optométriste de Mathieu Opticians.

C’est le même son de cloche chez Optique Jaufeerally : « Le marché est plus ou moins en progression car l’économie mauricienne est toujours en train de croître de 3 à 4 % par an ». Ce secteur gravite autour d’un chiffre d’affaires de Rs 400 à 500 millions par an à Maurice.

Un autre facteur qui contribue à la bonne santé de cette industrie : une clientèle grandissante, fruit d’une population vieillissante. Une augmentation notable se fait sentir dans la population des plus de 40 ans, une clientèle qui cherche un autre type de services car à cet âge, nombreux sont ceux affectés par la presbytie...

À lire la suite dans l'édition papier de Business Magazine